Les forces de sécurité de la Côte d’Ivoire basées dans le département de Tabou et celles du Libéria voisin ont eu une rencontre d’échanges avec les populations du village ivoirien de Toupa (sous-préfecture d’Olodio), au cours de laquelle elles ont rassuré ces dernières sur les problèmes de sécurité et demandé à celles-ci une collaboration franche pour « mieux surveiller la frontière ».
Le capitaine Arsène Zadi, commandant du sous-groupement 21 de Grabo a indiqué qu’il y a de cela quelques années, la zone de Grabo a eu quelques problèmes de sécurité et plusieurs attaques ont été perpétrées par des personnes non identifiées. « Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il y a une accalmie parce que de Tabou à Taï, nos hommes sont postés par milliers à plusieurs endroits pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Nos téléphones sont ouverts tous les jours 24h sur 24 et vous pouvez nous joindre à tout moment pour signaler des mouvements ou des cas suspects », a-t-il signifié.
Il a demandé aux populations de vaquer tranquillement à leurs occupations pour le développement du département de Tabou. « Travaillez et prenez les forces de l’ordre comme vos amis, vos conseillers. Si vous avez des problèmes de papiers, informez-nous, on va vous dire les démarches à entreprendre pour être en règle, parce que c’est aussi notre rôle », a-t-il conseillé.
Le colonel libérien, Lawelah Poultolor, chef des patrouilles de la frontière basée dans la ville libérienne de Harper, a quant à lui, indiqué que ses hommes et lui veillent au quotidien sur la frontière et qu’ils sont prêts à tout pour la sécurité des populations parce que « c’est la mission des forces de l’ordre ». « Le fleuve Cavally qui nous sépare n’est pas un obstacle. Nous sommes tous des frères et notre action de sécurisation avec les forces de l’ordre ivoiriennes a pour objectif de vous protéger », a-t-il ajouté.
Le chef de la tribu « Wlowoué » de Toupa, Soko Gnessoé Pascal, a dit au nom des populations locales, l’engagement de tous à collaborer avec les forces de l’ordre et à plus d’ardeur au travail pour le développement de leurs localités. « Nous sommes rassurés par le message des forces de sécurité. Elles nous ont enlevé la peur qu’on avait au ventre », s’est-il réjoui.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du « projet de coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour une cohésion sociale et une paix durable », exécuté par l’Association de Soutien à l’Autopromotion Sanitaire Urbaine (ASAPSU), en collaboration avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD).
(AIP )
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Les forces de sécurité ivoiriennes et libériennes, lors de la rencontre de Toupa dans la sous-préfecture d’Olodio.