« Accès à l’information, c’est votre droit. » Tel est le thème retenu pour la 23ème Journée Mondiale de la liberté de la presse. Ainsi, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), en collaboration avec l’ensemble des organisations de journalistes et professionnels des médias, a organisé, mardi, une marche dans le cadre de la célébration de ladite journée.
Rassemblés tôt dans la matinée à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (Rti), les hommes et femmes des médias de Côte d’Ivoire ont, sous un soleil de plomb, battu le pavé de la commune de Cocody sur une distance de 3km pour dire non à la violation des droits des journalistes de quelque pays que ce soit.
Étaient à la tête de ce cortège des détenteurs du 4ème pouvoir d’illustres personnalités du paysage médiatique éburnéen.
De la presse audiovisuelle à la presse conventionnelle en passant par les médias numériques, tous les genres et toutes les composantes du microcosme de la communication en Côte d’Ivoire ont pris part à cette marche symbolique.
La marche de la liberté effectuée par les journalistes de Côte d’Ivoire est l’une des nombreuses activités prévues dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse. Il y a 250 ans, la Finlande et la Suède se dotaient du premier arsenal juridique autorisant la liberté d’information.
Le 3 mai 1993, la déclaration de Windhoek consacrée par l’Onu, ouvre la voie à la célébration mondiale de la liberté d’expression des journalistes.
Depuis, que de chemins parcourus dans l’observation de ce droit fondamental, qui au gré de la contexture miliaro-politique des Etats se traduit en termes d’avancée ou de recul.
Avec d’une part le nouveau péril planétaire que constitue le terrorisme transnational et de l’autre les guerres dans bien de pays, on dénombre malheureusement la mort d’un journaliste tous les cinq jours.
La liberté d’expression est donc une quête perpétuelle qui requiert dans les jeunes démocraties africaines, la Côte d’Ivoire comprise, d’être davantage promue de sorte qu’en dehors des journalistes, les politiques et les populations puissent se l’approprier.
COULIBALY Aboubakar
Photo:Ahopol / Marche de célébration de la 23ème Journée Mondiale de la liberté de la presse