Les substituts du lait maternel (SLM) sont vendus exclusivement dans les pharmacies à compter de ce 1er mars 2023, a annoncé officiellement le directeur de cabinet du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHP-CMU), Dr Aka Charles Koffi, lors de la Tribune d’échanges « Tout savoir sur » initiée par le Centre ivoirien de la communication gouvernementale (CICG).
« Les dispositions que nous prenons aujourd’hui visent la qualité et la traçabilité du lait infantile. Cette décision représente la volonté collective du gouvernement d’assurer la protection et la promotion d’une alimentation optimale pour les nourrissons et les jeunes », a justifié Dr Aka, mardi 28 février 2023, à l’immeuble Sciam au Plateau.
Depuis juillet 2022, les parties prenantes ont travaillé à l’effet d’assurer une transition en douceur dans le circuit pharmaceutique en tenant compte des contraintes des industries et en permettant également aux dispositifs pharmaceutiques d’être prêts. La période de transition pour le basculement initialement prévue du 1er septembre au 31 décembre 2022 a été prorogée à la demande des industriels au 28 février 2023 pour permettre l’écoulement total du stock résiduel des grandes surfaces, a-t-il expliqué.
Une campagne de sensibilisation des industriels et de la population sur le bien-fondé est annoncée pour accompagner la mise en œuvre de cette mesure prise par le gouvernement en vue de protéger les enfants, « avenir de demain », et de valoriser le capital humain qui assure le développement du pays.
La Côte d’Ivoire a adopté le code de commercialisation des substituts du lait maternel en 2013 par le décret n°2013-416 du 06 juin 2013 portant réglementation de la commercialisation des SLM suite aux recommandations de l’OMS.
Ce code contribue à procurer d’une part aux nourrissons, une nutrition sûre et adéquate en protégeant et en encourageant l’allaitement maternel et d’autre part en assurant une utilisation correcte des substituts du lait maternel quand ils sont nécessaires sur la base d’une information responsable et au moyen d’une commercialisation et d’une distribution appropriée.
Dr Aka Charles Koffi, directeur de cabinet du MSHP-CMU