Le collectif des syndicats de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) a affirmé vendredi, que les trois syndicats qui en sont membres "broient du noir" et fonctionnent difficilement, étant coupés de toutes ressources financières par l’actuelle direction générale.
Les trois syndicats membres du collectif des syndicats de l’ANADER sont le Syndicat national du personnel Anader (SYNAPACI) dirigé par le secrétaire général Kakou Eugène Assoumou, le Syndicat national des agents de l’Anader (SYNADER-CI) de Simone Pelagie Bouabré, et le Syndicat des agents de base Anader (SYABACI) de Kouassi Koffi Noguès.
Aux dires de ces trois secrétaires généraux, depuis 2012, l’actuelle direction générale prive les trois syndicats des ressources financières qui doivent leur permettre de mener la lutte syndicale pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail des agents syndiqués, lutte syndicale, soulignent-ils, "autorisée au sein de toute entreprise et régie par la Loi."
"Depuis 2012, les syndicats ne perçoivent pas les prélèvements à la source des agents syndiqués. C’est seulement cette année que la nouvelle direction est en train de faire les prélèvements de 2012", ont regretté MM. Kakou et Kouassi, et Mme Bouabré. Ils s'exprimaient lors d’un entretien avec l’AIP, en marge de l’assemblée générale extraordinaire convoquée à Gagnoa, pour étudier les modalités d’une action de grève relative à la non application de la nouvelle grille salariale par la direction générale, depuis le 1er janvier 2014.
Pour eux, cette façon de faire de la direction générale vise à étouffer dans l’œuf les activités syndicales au sein de l’ANADER dont les agents, disent-ils, "ont toujours été victimes d’injustice sociale et de mépris de la part de la direction générale."
ja/cmas
Photo à titre d'illustration