Le secrétaire général de la préfecture d’Abidjan, André Martin Kacou, par ailleurs président de la Cellule d’exécution du Plan d’action et de réinstallation (PAR) a rencontré, dans l’après-midi du lundi 12 octobre 2020 à la mairie de Yopougon, les ménages impactés par la construction du 4ème pont vivant dans les quartiers Doukouré, Nouveau-Quartier (Yopougon) et Fromager (Attécoubé).
Ce sont au total 1.850 ménages qui sont appelés à libérer, le lundi 19 octobre 2020, l’emprise du 4ème pont devant relier les communes de Yopougon, Adjamé et Plateau. Cette rencontre d’information et de sensibilisation a été une occasion pour le président de la Cellule d’exécution du PAR d’expliquer les attentes du gouvernement et de recueillir les observations des populations de Yopougon et d’Attécoubé, impactées par le projet de construction du 4ème pont, qui entre dans le cadre du vaste Projet de transport urbain d’Abidjan (PTUA), dont le maître d’ouvrage est l’Ageroute.
« Je suis venu annoncer la date de libération de l’emprise, leur dire que le lundi 19 octobre 2020 à partir de 7 heures, il sera procédé à la libération de l’emprise au niveau des quartiers Doukouré, Nouveau Quartier et Fromager. L’État a fait sa part d’engagement. Les termes sont clairs au cours des négociations, de sorte que l’État ne peut démolir une maison que lorsque le propriétaire a été entièrement indemnisé. Les locataires, les propriétaires d’activités commerciales, les propriétaires de bâtiments et même les hébergés gratuits ont tous déjà été indemnisés. Nous sommes déjà à plus de 2 milliards de FCFA d’indemnisation payées pour un quartier. Pour les 1. 850 ménages, ce sont plus de 7 milliards de FCFA qui ont déjà été payés aux personnes impactées. Les travaux sont en cours pour ceux qui ont choisi d’être relocalisés. Les terrains sont déjà acquis à Anyama et à Ebimpé, la viabilisation a déjà commencé, les entreprises sont en phase de sélection et bientôt, les maisons vont commencer à émerger. C’est un engagement que l’État a pris et il entend le respecter », a expliqué André Martin Kacou.
Des préoccupations ont été soulevées par des habitants des quartiers concernés par le déguerpissement, notamment le report de la date du 19 octobre 2020, du fait de la pandémie de la COVID-19 et de la période électorale.
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