Licenciement ou fin de contrat : Entre l'Onuci et ses agents, qui a raison?

  • 17/06/2016
  • Source : Lebabi.net
Depuis que son départ a été acté en juin 2017 par l'Onu, l Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a commencé à se libérer de son personnel pas trop essentiel, cela fait sans nul doute le mécontentement de certains agents qui réclament une indemnisation que l'ONUCI ne compte pas verser.

 Depuis le début de ce mois, les agents manifestent devant le siège de la mission à Abidjan. Hier (jeudi) Plusieurs centaines d’employés ont manifesté à Abidjan et à Bouaké pour réclamer des "indemnités" de licenciement avant le retrait définitif de cette mission.

 
"D’accord pour le départ de l’Onuci... mais payez nos indemnités!" peut-on lire sur les pancartes.
 
"Nous réclamons à l’Onuci le paiement des indemnités des 713 Ivoiriens, en raison de la fermeture définitive de la mission", a expliqué à l’AFP Olivier Gnaoré, président de l’Association du personnel recruté localement de l’Onuci (Apel-Onuci).
 
Cependant l'Onuci ne l'entend pas de cette oreille et brandit les différentes clauses du contrat de travail signé par les grévistes.
 
"La Mission onusienne note avec étonnement que les règles régissant le statut du personnel relatif au non renouvellement des contrats avec l’Onuci font l’objet de manipulation et d’informations fallacieuses tendant à faire croire qu’il s’agit de licenciements donnant droit à des indemnités de départ’’ indique un communiqué de l'onuci.
 
Pour l’Onuci, ‘’le paiement d’une telle indemnité ne fait aucunement partie des conditions de service du personnel tel que le stipule le contrat dûment signé par chacun des fonctionnaires de la Mission’’. 
 
En conclusion, elle indique que "l'expiration normale du contrat à son terme ne nécessite pas le paiement d'une indemnité". On ne peut plus clair.

L’Onuci a succédé en 2004 à la force de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) et de l’armée française afin de faire respecter des accords de paix.

Ahopol