Albert Mabri Toikeusse, désormais ex-ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur, a réagi peu après son brutal limogeage du gouvernement ce mercredi 13 mai 2020.
Joint au téléphone par le confrère Linfodrome.ci, peu après son limogeage de la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, Albert Mabri Toikeusse a semblé ne pas être surpris par cette décision.
Mieux, le Président de l'UDPCI se dit désormais libéré d’un lourd fardeau qui l'empêchait de mener à bien son combat politique sur le terrain dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
«Dites-lui que je suis libéré. C’est maintenant que le vrai combat commence. Je vais mener mon combat sur le terrain pour les futures joutes présidentielles. Le vrai combat commence maintenant », a confié Oplé Tanios, responsable de la communication de M. Mabri.
«Je vais m’atteler à l’organisation de mon parti. Je pars la tête haute avec la conscience d’avoir bien servi mon pays », a-t-il renchéri au nom du désormais ex-membre du gouvernement.
Même si l'UDPCI qu'il dirige, dit avoir pris acte de la désignation du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP à la présidentielle d'octobre, Mabri Toikeusse n'a pas encore renoncé à ses ambitions de lui aussi candidater.
«Je suis un homme de conviction et je préfère dire ce que je pense... Ne prenons pas des engagements d’une heure dans une salle, qui par la suite, ne reflèteront pas la réalité sur le terrain », avait-il lancé au Président Ouattara le 12 mars 2020 lors du choix par acclamation de son rival Amadou Gon.
Depuis lors, les relations entre Mabri Toikeusse et certains cadres du RHDP, partisans de Gon Coulibaly, se sont fortement brouillées.
Albert Mabri Toikeusse