Organisé par la Haute Autorité pour Bonne gouvernance, l’atelier relatif au mécanisme d’examen de l’application de la « convention des Nations Unies contre la corruption, évaluation pays de la Côte d’Ivoire » qui a 22 débuté le mardi 22 septembre à l’hôtel ibis-Plateau, prendra fin ce mercredi 23 septembre 2015.
Représentant le gouvernement à cette cérémonie, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, a d’abord indiqué que la corruption est l’un des fléaux les plus pernicieux qui minent les sociétés modernes, et qu’elle est le moyen par lequel diverses formes de crimes se réalisent. Face à cette situation : « Le gouvernement Ivoirien s’est engagé à faire de la lutte contre la corruption, un axe fort de sa politique de développement, lequel a conduit à la mise en place d’un dispositif juridique national de lutte contre la corruption. », a-t-il poursuivi. Il a ensuite expliqué que la réussite de cette visite constitue un enjeu majeur pour la Côte d’Ivoire. « Les résultats de cet examen traduiront le niveau d’engagement de notre pays dans la lutte contre la corruption et pourraient constituer, un atout susceptible d’améliorer davantage son rang au classement des pays les plus corrompus », a t-il ajouté.
Pour terminer le ministre a procédé au nom du Président de la république, à l’ouverture du séminaire tout en prodiguant de sages conseils aux participants quant à la réussite et à la fiabilité des résultats de cette évaluation.
Quant à Mme Jennifer Savary expert de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), elle a expliqué que le mécanisme d’examen a pour but d’évaluer la mise en œuvre de la convention des Nations Unies par les Etats parties. Par ailleurs elle a expliqué que sur les 175 Etats membres, 97 ont achevé leur examen, 61 sont en cours d’examen et 17 n’ont pas encore répondu au questionnaire d’évaluation. La Côte d’Ivoire fait partie des 61 Etats pour lesquels, l’examen est en cours.
« Cet atelier permettra aux experts examinateurs de l’ONUDC de venir s’enquérir de l’effectivité de la justesse des réponses apportées au test d’évaluation », a-t-elle conclu.
A l’issue du processus, un rapport d’examen de l’application de la convention des Nations Unies contre la corruption par la Côte d’Ivoire sera dressé et transmis à l’ONUDC ainsi qu’aux Autorités Ivoiriennes.
SM
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