Lutte contre la corruption : quand l’inculpation du directeur du domaine urbain et 3 hauts cadres du ministère de la Construction donne raison à Touré Ahmed Bouah

  • 05/02/2024
  • Source : Prssecotedivoire.ci
Le directeur du domaine urbain du ministère de la Construction et de l’Urbanisme, Abdoulaye Diallo et son adjoint Daouda Bemba, le directeur général de l’urbanisme et du foncier, Kra Kouma, par ailleurs député de la nation et Hubert Yomafou, directeur de l’urbanisme, tous de hauts cadres du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme ont été inculpés depuis le 16 janvier 2024 par le pôle pénal économique et financier.

Pourtant, lorsque la presse a levé le lièvre sur cette affaire de corruption à grande échelle, le directeur du domaine urbain a laissé entendre qu’il est convoqué par le pôle pénal en tant que simple témoin. Il est allé plus loin en convoquant deux confrères devant le PLCC pour, selon lui, « diffamation ».

Comme on ne peut pas cacher le soleil avec la main, la vérité vient d’éclater au grand jour à travers une décision en date du 16 janvier 2024 et rendue par le pôle pénal économique et financier.

Cette juridiction spéciale, présidée par Blanche Essoh épouse Abané, a formellement inculpé les mis en cause pour « faux et usage de faux commis dans des documents administratifs, escroquerie portant sur une somme de 100 milliards FCFA et blanchiment de capitaux ».

A cet effet, interdiction est faite aux inculpés de sortir du territoire ivoirien, leurs passeports retirés et sont tenus de se présenter chaque semaine devant le juge. Il leur est également interdit de signer tout acte relevant du traitement et le suivi des dossiers de délivrance de tout titre de propriété relative aux parcelles de la zone du village d’Elokaté.

En outre, ils devront payer (si ce n’est déjà fait) dans un délai de 8 jours, suivant la notification de la présente, une caution de 10 millions FCFA pour garantie de représentation et frais de procédure, dommages causés par l’infraction et autres restitutions.

Toutefois, les inculpés, selon la décision de justice, restent en liberté car offrant des garanties de représentation.

L’on se souvient d’une affaire similaire au temps du président Laurent Gbagbo où des cadres du Conseil Café-cacao ont été écroués à la Maca pour malversations. LIRE LA SUITE SUR PRESSECOTEDIVOIRE.CI