Dans les sociétés traditionnelles africaines, le travail des enfants ne constitue en rien un problème. Mais ce qui est interdit c’est le travail difficile ou dangereux pour les enfants.
Au titre de ce type d’activités jugées dangereuses pour le développement physique ou intellectuel pour les enfants, se trouvent plusieurs secteurs d’activités. Le travail dans l’extraction des mines ou de tous gisements souterrains, le travail consistant à l’utilisation des produits chimiques intervenant dans la pulvérisation des produits agricoles pour ne citer que ceux là.
En Cote d’Ivoire, dans la production agricole, la question de l’exploitation des enfants a été souvent évoquée. Cela est même arrivé au plan international, reprochant à nos produits d’avoir été traités à l’origine par une population dont des enfants. Mais le gouvernement ivoirien ayant lutté efficacement contre cette campagne d’intoxication, les produits de la Côte d’Ivoire jouissent désormais d’une meilleure politique au plan interne et international.
Ainsi, en Côte d’Ivoire et même dans la sous région, des campagnes de sensibilisation ont été menées en vue de lutter contre le travail des enfants et surtout contre l’exploitation des enfants. A l’heure actuelle, l’on n’est plus dans la sensibilisation. L’on est passé à la phase supérieure qui est celle de la répression. En effet, en vue d’une répression efficace, des moyens ont été mis à la disposition de la police criminelle.
Et cela par le biais de la Commission Nationale de Surveillance dirigée par la première Dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara. Les gouvernants Ivoiriens foncièrement attachés au respect des droits de l’homme ont pour ainsi dire mis un point d’honneur quant à la lutte contre la traite des enfants.
L’équipement remis dans cette optique par la première Dame est constitué pour l’essentiel d’un véhicule double cabine de type 4x4 et du matériel de bureau de tout genre. En somme des moyens d’action pour rendre cette section de la police criminelle efficace et opérationnelle.
Cela pour dire que là où la sensibilisation s’est arrêtée, la répression commence en vue de rassurer les victimes et dissuader les auteurs. Ainsi, l’heure où ce phénomène prend des proportions inquiétantes ailleurs avec la traite des nourrissons, en Côte d’Ivoire, l’on s’arme pour freiner ce type de comportements déviationnistes et contraires à la promotion des droits de l’homme?
O. pauline
Lutte contre la traite des enfants : l’heure est à la répression - Photo à titre d'illustration