Une tentative de mutinerie des pensionnaires de la grande prison d’Abidjan, notamment, la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca), a été déjouée, in extrémiste, le 28 juillet 2014, par une action conjuguée du Ccdo, de la Bae, de la Crs, du District de police de Yopougon, du commissariat du 23 ème arrondissement, de la Cippa et de la gendarmerie nationale.
Le meneur : Yacou « le Chinois ». Un prisonnier de droit commun qui purge dans ce pénitencier, une double peine cumulée de 20 et 15 ans pour des faits de vol à main armée et d’homicide volontaire. Yacou « le Chinois » a, une fois de plus, délibérément exposé à la vindicte de la population carcérale, le personnel pénitencier ce jour du ramadan…
Selon des sources proches des autorités pénitentiaires et confirmées par la police de Yopougon, Coulibaly Yacouba dit « Yacou le Chinois », qui règne en maitre absolu dans ce centre de détention, a ouvert, sans requérir l’autorisation préalable du régisseur, toutes les portes des cellules des bâtiments « A. B.C., Mineurs, Femmes, Assimilés », avec les clés qui sont à sa disposition, entraînant, dans sa suite, toute la population carcérale de la Maca estimée à un peu plus 3.000 détenus.
Très rapidement, Yacou et ses hommes créent le surnombre par rapport aux gardiens qui sont encerclés par des centaines de prisonniers. Face à cette situation qui cachait, visiblement « une tentative de mutinerie », le régisseur de la Maca, Koné Inclebran, joint téléphoniquement, le commissaire de police du 23 ème arrondissement « pour l’informer de ce que des détenus, avec à leur tête Coulibaly Yacouba », ont envahi la cour et refusent que leurs cellules soient fermées ce jour de la fête du ramadan. Ils étaient particulièrement menaçants.
C’est ainsi que l’officier de policier se rend sur place pour dissuader les frondeurs, mais en pure perte. « Yacou le Chinois » lui a opposé un refus catégorique non sans l’avoir menacé de lynchage, selon des témoins directs...La suite sur Linfodrome
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