Marcory : Un Libanais, pourchassé et abattu par des tueurs

  • 11/12/2013
  • Source : Soir Info
Zorkot Monfild, jeune Libanais âgé de 39 ans, ne fait plus partie de la liste des personnes encore heureuses d'être en vie. Le malheureux en a été violemment extrait par une bande armée qui l'a abattu.

Le crime a été commis à la Rue Flemming, en Zone 4, dans la commune de Marcory. Et c'était dans la soirée du jeudi 5 décembre 2013. Un crime qui édifie une fois de plus, sur l'insécurité à faire trembler, dans notre cité.
Les quelques informations en notre possession indiquent, en effet, que Zorkot Monfild, qui vraisemblablement est pris en chasse par des inconnus armés, réussit plus ou moins, à semer ces derniers. Il se retrouve à la Rue Flemming, à l'opposé du bar dénommé « Christ B ». C'est à quelques mètres de son domicile. Mais à la vérité, ses poursuivants, circulant à bord d'un taxi-compteur, ne l'avaient pas perdu de vue.
 
Nos sources qui nous informent toujours, expliquent que le véhicule, occupé par les hommes armés, vient garer dans un crissement de pneus, à hauteur de Zorkot Monfild. Deux d'entre ces quidams mettent pied à terre. Et, sans autre forme de procès, ouvrent le feu à bout portant sur le malheureux jeune homme. L’atteignant de plein fouet dans les côtes. Mais grièvement blessé, l'infortuné jeune Libanais réussit tout de même à redémarrer son véhicule, dans l’espoir d'échapper aux tueurs. Il file en direction du supermarché « Prima Center ».
 
Hélas, apparemment affaibli par ses blessures, il gare son véhicule, plusieurs mètres avant le centre commercial. Et c'est là, que le destin de ce jeune homme qui aurait pu encore être sauvé, bascule totalement. De fait, les tueurs qui l'ont pris encore en chasse, le rejoignent là à nouveau, et lui tirent plusieurs fois dessus, avant de se fondre définitivement dans la nature.

Ce, avec des allures d'avoir accompli une mission. Comme on l'a dit, les membres de la famille de Zorkot qui n'habitent pas loin de là, accourent et le font immédiatement évacuer dans une clinique. Mais trop tard. Dans la fleur de l'âge, Zorkot Monfild rend l'âme. La police, informée, procède au constat d'usage, avant d'ouvrir une enquête sur cette affaire, qui semble loin d'être un crime aux contours ordinaires. En tout état de cause, l'enquête policière est attendue, pour mieux situer.
 
 KIKIE Ahou Nazaire