Ahonzo Alexis, directeur de cabinet, représentant le ministre ivoirien en charge de la Défense, a indiqué, hier, à Grand-Bassam, que la situation sécuritaire, préoccupante ces dernières décennies, s’est accentuée avec l’apparition des nouvelles menaces telles que le terrorisme et l’intégrisme religieux.
«Dans cette guerre asymétrique, les produits chimiques largement utilisés dans la vie courante sont détournés à des fins peu recommandables par ces terroristes. C’est le cas des produits nitratés utilisés comme explosifs dans des attentats récents au Mali. Dans ce cas d’espèce, aucun pays de la sous-région n’est épargné», a fait remarquer Ahonzo Alexis à l’ouverture du séminaire régional sur les attaques et les incidents chimiques à N’Sa Hôtel de Grand-Bassam.
Il en veut pour preuve les menaces djihadistes et Boko Haram qui s’étendent désormais aux voisins du Nigeria et du Mali. Pour ce faire, il a exhorté les pays membres de la Cedaeo à mutualiser les moyens humains et matériels et à renforcer leur coopération pour apporter une réponse appropriée à la menace terroriste qui tend à se régionaliser.
Selon l’ambassadeur Jonathan Coker, représentant spécial de la Cedeao en Côte d’Ivoire, cette organisation est particulièrement vulnérable du fait de faibles structures nationales existant dans certains des pays et des ressources humaines inadéquates pour pouvoir répondre efficacement à l’usage d’armes chimiques ou encore aux incidents et urgences.
L’ambassadeur Claude Beket représentait le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire à cette cérémonie d’ouverture de ce séminaire régional qui prend fin le 21 août prochain.
Vincent Deh
Menaces terroristes