Menu varié à la Une de la presse ivoirienne

  • 26/12/2013
  • Source : APA
La presse ivoirienne offre dans sa parution de jeudi, un menu varié, allant de la politique à la sécurité en passant par la fête de la Noël.

Reconquête du pouvoir, titre Le Jour Plus, « après les Djihadistes, le Front populaire ivoirien (FPI) se crée de nouveaux réseaux extérieurs ». Ce quotidien, met en relief les dessous de sa rencontre avec le Président tchadien, Idriss Déby Itno.
 
« Retour des exilés pro-Gbagbo, y a plus de palabres », affiche en Une, Le Patriote. Selon le confrère, les extrémistes de l'ex-parti au pouvoir doivent rentrer dans les rangs. Dans les colonnes de ce même journal, Monseigneur, Antoine Koné, estime qu'il y a un « repli identitaire en Côte d'Ivoire ». 
 
Notre Voie souligne de son côté de nouvelles révélations « explosives » à propos de la crise post électorale et du complot contre Laurent Gbagbo. Ce journal s'appuie sur le rapport Guy-Penn et le document confidentiel de l'ambassadeur français, Renaud Vignal.
 
« Le FPI toujours dans le cœur des ivoiriens », ajoute Notre Voie en citant un sondage réalisé par la Fondation Mo Ibrahim. « Rébellion de 2002, des révélations sur Guillaume Kigbafori Soro », écrit Soir Info.
 
Après la visite de Pascal Affi N'guessan au siège du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), le « FPI prépare un mauvais coup », alerte Le Nouveau Réveil. « Si d'ici le 31 décembre, nos camarades ne sont pas libérés, nous ne contrôlerons plus nos actes », prévient Justin Koua, le Secrétaire général des jeunes du FPI. Selon lui, le RDR est une « usine de torture ».
 
« Humiliés, les religieux choisis pour rencontrer Gbagbo, abandonnent », renseigne en Une L'Intelligent d'Abidjan qui ouvre par ailleurs, ses colonnes au Président du mouvement politique « Force 2015 », Charles Gnahoré. « Le pays va mieux depuis que Ouattara gouverne », soutient M. Gnahoré, journaliste et prisonnier sous le régime de Laurent Gbagbo.
 
« Tractation au sommet de l'Etat, Simone Gbagbo et Blé Goudé libérés avant le 31 décembre ? », s'interroge Le Nouveau Courrier qui croit par ailleurs savoir les « compromis envisagés par le régime et la contrepartie demandée au FPI ».
 
Les journaux quotidiens ivoiriens ont également commenté la fête de la Noël. La Première dame, Dominique Ouattara, lors de la nuit de Noël, rapporte Fraternité Matin, a dit «non à la souffrance des enfants ». Ce journal à capitaux publics, informe également que « les Abidjanais ont célébré la naissance du Christ par des prières et des réjouissances populaires ». 
 
« Réveillon de Noël, la Première dame prie pour les enfants », écrit Le Patriote qui signale que « plusieurs magasins sont partis en fumée » dans la commune de Cocody à Abidjan.
 
Soir Info évoque « une attaque déjouée » au cours de la nuit de Noël. Le confrère a en outre dénombré des cas d'incendies, d'accidents, et des blessés ». L'Inter abonde dans le même sens et souligne des «incendies, agressions et incidents au menu du réveillon de Noël ». Ce journal précise que c'est « la 3ème Noël de Gbagbo à la Haye ».
 
« La Première Dame appelle à la protection des enfants » au cours de la fête de la Nativité, titre le Nouveau Réveil, quand Abidjan 24, se souvient qu' « il y a trois ans, Abobo (quartier au Nord d'Abidjan et pro-Ouattara) fêtait la Noël sous couvre-feu ». Le Nouveau Courrier rapporte les propos d'un évêque au Nord du pays qui soutient « qu'on ne décrète pas la réconciliation ».
 
Au plan sécuritaire, Le Patriote, annonce que le Ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko offre trois commissariats à la commune d'Abobo pour la lutte contre l'insécurité. 
 
« Phénomène du gang à la machette ou microbe, la police judiciaire (PJ) aux trousses des bandits », écrit Le Mandant selon qui bientôt trois commissariats verront le jour dans la commune d'Abobo pour cette lutte.
 
A propos des tentatives de déstabilisation, le ministre auprès du Président de la République, chargé de la défense, Paul Koffi Koffi affirme dans les colonnes de La Matinale que « nous avons contenu les menaces » et rassure que « nous restons vigilants ».