Message du Secrétaire général publié à l’occasion de la première Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes

  • 04/11/2014
  • Source : ONU
Une presse libre et pluraliste est l’un des fondements de la démocratie et du développement. Pourtant, au cours des 10 dernières années, plus de 700 journalistes ont été tués pour la seule raison qu’ils exerçaient leur métier.

Certaines de ces affaires ont retenu l’attention de la communauté internationale, d’autres moins.
Au cours de l’année passée, par exemple, au moins 17 journalistes iraquiens ont été exécutés. Bien d’autres journalistes et professionnels de l’information sont victimes d’actes d’intimidation, de menaces de mort et de violences partout dans le monde. Dans neuf cas sur dix, ces actes demeurent impunis, ce qui encourage leurs auteurs.

Les gens ont peur de dénoncer la corruption, la répression politique ou d’autres violations des droits de l’homme. Il faut que cela cesse.
 
C’est la raison pour laquelle l’ONU a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Grâce au Plan d’action des Nations Unies, nous pourrons contribuer à créer un environnement sûr pour les journalistes et les professionnels de l’information, où qu’ils se trouvent. Mettre fin à l’impunité, c’est renforcer la liberté d’expression et encourager le dialogue.

C’est promouvoir les droits de l’homme et consolider les sociétés.
Aucun journaliste, où qu’il soit, ne devrait avoir à risquer sa vie pour informer le public. Ensemble, défendons les journalistes. Défendons la justice.