L.M.Y: ce sont ses initiales. Ce baron du Front populaire ivoirien ( Fpi), haut placé dans les instances directionnelles du parti fondé par Laurent Gbagbo a rejeté, hier mardi 2 septembre 2014, au cours d’une conversation téléphonique que nous avons eue avec lui, en milieu d’après-midi, la thèse d’une attaque planifiée contre le siège de son parti.
Il s’appuie sur des points obscurs et une rapide enquête interne » pour arriver à cette conclusion. A l'écouter, tout est faux… Il n’y a pas eu d’attaque au sens qu’elle a été planifiée par des gens contre Affi ou contre le Fpi. D’ailleurs, soutient-il, des photos utilisées par certains journaux pour illustrer leurs récits, sont toutes fausses. Et le baron qui a requis l'anonymat, d'indiquer ces photos datent de la première attaque de l’ancien siège du Fpi en zone 4». Selon lui, les preuves matérielles présentées ne reflètent pas la réalité des faits rapportés…
La probabilité d’un coup qui serait venu des «adversaires internes à Affi» est tout aussi fausse, s’emporte-t-il, mettant, en avant, la thèse d’une «manipulation». K.J. G, un membre du comité de central du parti, lui, soutient que «Affi travaille chez lui à la maison où il a des bureaux. Tous les documents confidentiels en rapport avec la vie du parti sont stockés chez lui à la maison. Il n’y a pas d’ordinateur dans le bureau de la secrétaire générale du parti. Affi ne vient au siège que quand une réunion y est convoquée», ajoute notre interlocuteur.
Selon lui, les premières investigations internes mènent inéluctablement vers la possibilité «d’une manipulation», même s’il se garde de parler «d’un auto coup» ou d’un complot du « chapelet musulman». Pour lui, cette «attaque» n’a aucun caractère criminel, encore moins crapuleux. Il s’agit, de toute évidence, d’une « opération de prestidigitateurs». Il invite donc (...) Lire La suite sur Linfodrome
Le siège du parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo saccagé le lundi 1er septembre