Depuis le mardi, plusieurs mouvements d'humeurs se sont faits signaler dans plusieurs villes de Côte d'Ivoire. Des morts d'hommes sont déjà signalées à Yamoussoukro avec plusieurs blessés. Le gouvernement qui a promis répondre efficacement à tous ces mouvement d'humeurs, des tirs sont signalés au Port Autonome d'Abidjan.
Des gendarmes se sont déchaînés au Port Autonome d'Abidjan ce mercredi, tirant en l'air et ordonnant aux entreprises de fermer, selon un témoin sur place.
Les gendarmes et une partie de la force de police se sont déplacés hors de la zone portuaire et ont bloqué une route principale dans le quartier de Treichville, ce qui a engendré une panique parmi les riverains.
Le port d'Abidjan est l'un des deux principaux points d'exportation du cacao expédiés de premier producteur mondial.
Les soldats dans d'autres corps de l'armée se sont révoltés dans la capitale, Yamoussoukro, le mardi. Au moins deux soldats ont été tués.
Selon des propos recueillis par Jeune Afrique ces gendrames demande le paiement la reintegration des primes supprimées depuis 2011 et le paiement de ces arrièrés :
« Nos conditions de travail sont difficiles. C’est l’État qui doit payer nos tenues », témoigne un gendarme impliqué dans la protestation au port. « On demande une augmentation de salaire. Avant, on avait une prime de mission de 8 400 francs CFA par jour qui n’est plus payée depuis 2011. La prime alimentaire de 50 000 francs CFA par mois sur le salaire a été supprimée. Nous exigeons la réintégration de cette prime et un paiement de ses arriérées. Nous sommes sous la tutelle du ministère de la Défense comme les militaires ».
Par ailleurs, des tirs en l’air ont également été signalés au sein de la troisième garnison de gendarmerie d’Abidjan, dénommée camp commando de Koumassi. Mais aucune revendication claire n’a pour l’heure été faite de ce côté.
Avec JA
Mouvement d'humeur : des gendarmes bloquent le port d'Abidjan - Photo à titre d'illustration