« Depuis un certain temps, les enseignants de Lakota sont pris pour cible dans des déclarations du maire sortant de Lakota, M. Samy Merhy », a commencé M. Djo Bi Djo, président du Collectif des enseignants du département de Lakota. Il lisait ainsi, entouré de son bureau, une déclaration produite par ledit collectif ce vendredi 05 octobre 2018, au foyer du lycée moderne Boga Doudou de Lakota.
Samy Merhy aurait déposé une requête auprès de la CEI à l'effet de mettre tous les enseignants de Lakota à l'écart du processus électoral parce que, dit-il, il y aurait un conflit d'intérêt. Le candidat Kouyaté Abdoulaye, son challenger, étant chef de Cabinet du ministre de l'Education nationales, donc supérieur hiérarchique des enseignants, ceux-ci œuvreraient à la victoire de leur chef, ou bien, ils n'auraient pas le cran nécessaire pour résister à toute influence en vue de s'acquitter de leur tâche à eux confiée par l'État.
« Non content de cette requête qui reste pendante devant la CEI, il poursuit ses propos empreints de mépris envers les enseignants dans toutes ses sorties de campagne pour les élections municipales 2018 à Lakota », présentera M. Djo-Bi avant de hausser le ton. « La dernière sortie en date qui a fait déborder le vase est celle du mercredi 3 octobre 2018 à la gare de Goudouko. Dans une envolée satirique pleine de mépris et de sarcasme, le candidat Samy Merhy a, cette fois, taxé les enseignants, ses souffre-douleurs, d'être des tricheurs qui seraient en train de préparer le vol de sa victoire pour la remettre à son adversaire Kouyaté Abdoulaye. Que les enseignants auraient volé sa victoire en 2016 en faisant voter des morts », s'offusque l'orateur...
Les enseignants indignés de Lakota, répondant au maire sortant, Samy Merhy