Le dimanche11 août 2013, à l’université Aimé Césaire des Deux Plateaux le Parti Ivoirien des Travailleurs a tenu sa traditionnelle réunion ordinaire. Le ministre Daniel Aka Ahizi, président du parti a profité de l’occasion pour animer une conférence de presse afin de donner la position de son parti sur la question de la nationalité et du code foncier qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.
La présence des dirigeants du parti de la clé du vrai changement dans ce temple du savoir était relative à la conférence de presse animée par le président de leur formation politique Dr Daniel Aka Ahizi. Le conférencier a, d’entrée de jeu, remercié le chef de l’Etat pour la mise en liberté transitoire de 14 prisonniers politiques pro-Gbagbo, mais a fustigé le fait que cette mise en liberté ne permette pas à ces ex-détenus de jouir de tous leurs droits. Le président du parti créé par le professeur Francis Wodié a déploré le fait que depuis plus de deux ans les fautifs du camp Ouattara ne soient pas inquiétés par la justice. Pour lui, il faut mettre fin à l’impunité en jugeant les criminels des deux camps afin d’éviter de l’institutionnaliser. La question de la nationalité et du code foncier était le principal sujet sur lequel il a planché. Le ministre Daniel Ahizi Aka a exhorté le pouvoir à éviter toute précipitation. Il a ajouté qu’il serait impérieux de consulter tous les Ivoiriens car, selon lui, l’exécutif et le parlement appartiennent à la même chapelle politique. «Ce débat, en effet, ne peut pas se limiter à l’exécutif et à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, aux ordres de l’exécutif. Le PIT exige, alors et en définitive, que la société ivoirienne dans toute sa composante soit saisie des questions sur l’apatridie, sur le foncier, sur la nationalité et que la voie référendaire soit la seule, à emprunter, pour l’adoption de ces lois», a déclaré le président Ahizi. Il a décidé d’entreprendre des campagnes de sensibilisation afin de permettre aux Ivoiriens de cerner tous les contours de ces lois qui suscitent beaucoup d’interrogations.
A.H
Nationalité et Foncier / Le PIT donne sa position : ‘’Que la voie référendaire soit la seule, à emprunter, pour l’adoption de ces lois’’ - Photo à titre d'illustration