Normalisation de la vie politique : Des femmes s’engagent à faire revenir les exilés politiques

« Nous irons voir le président élu pour le retour de nos frères et nos sœurs qui sont hors de la Côte d’Ivoire rentrent ». Cet engagement a été pris par Mme Salimata Porquet récemment à la mairie d’Abobo.

C’était au cours d’une cérémonie organisée par le réseau régional paix et sécurité des femmes dans l’espace Cedeao (Repsfeco) en collaboration avec l’association des femmes juriste de Côte d’Ivoire et l’Ong Playdoo.

Elle a également choisi l’occasion pour demander aux femmes de la commune d’Abobo d’être des artisanes de la paix dans leur entourage pour que l’élection présidentielle du se déroule sans heurts.

La commune d’Abobo a abrité, durant la crise postélectorale de 2010-2011, le « commando invisible », une milice armée pro-Ouattara, qui a fait de nombreuses victimes parmi les populations civiles. Avant Abobo, le Repsfeco et ses structures partenaires ont parcouru d’autres communes du District d’Abidjan et des villes de l’intérieur.