La ministre de l’Éducation nationale, Kandia Camara, membre du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a fait savoir aux populations de Toupah et du Leboutou que « la nouvelle Constitution n’est pas une affaire politique ».
C’était le 23 octobre 2016, lors de la commémoration de la Journée internationale de la femme rurale où elle était la marraine. Elle avait à ses côtés son collègue des Droits de l’homme et des Libertés sociales, Badjo Colette, fille de la région.
La ministre Kandia Camara a exhorté celles-ci à s’approprier la nouvelle Constitution et à aller voter « Oui » massivement le 30 octobre 2016. En effet, rassure-t-elle, ce nouveau projet prévoit des dispositions qui garantissent la stabilité et la paix durable en Côte d’Ivoire, son développement et l’avenir des nouvelles générations. En outre, a-t-elle dit, cette nouvelle Constitution interdit la vente de terre aux non nationaux. « L’heure est arrivée de décider de l’avenir et du bonheur du pays. Nous avons besoin de paix durable et d’investisseurs pour son développement. Il faut voter sans privilégier ses intérêts et son appartenance politique », a recommandé Kandia Camara.
Puis d’inviter les femmes de Toupah et du Leboutou à s’investir dans la campagne référendaire pour que le « oui » triomphe parce que la nouvelle Loi fondamentale est à leur faveur. Car, elle prévoit la parité entre la femme et l’homme. Aussi a-t-elle souligné qu’une campagne pour son explication est prévue dans la région et sur l’ensemble du territoire national.
Toutefois, le premier responsable de l’Éducation nationale a salué le modèle de cohésion, d'union et de fraternité qui existe entre les 19 associations des femmes de la région. Pour cette célébration de la femme rurale, elle a offert des présents à 12 matriarches et 4 450 000 de Fcfa à la population.
Le président du Conseil régional, Gabriel Yacé, a confié que les Grands Ponts ont déjà marqué leur adhésion au projet de création de la 3eRépublique afin que la Côte d’Ivoire tourne la page à une décennie d’instabilité politique et institutionnelle.
BELLARMIN YAO KAN
Nouvelle constitution/Kandia Camara : "Ce n’est pas une affaire politique"