Le président de l’organisation non gouvernementale (Ong), Afrijapan, l’a soutenu, lors d’une interview, dans nos colonnes. Ferdinand Blé a insisté sur deux réalités au Japon et en Côte d’Ivoire.
«
Un policier ivoirien au Japon, ne peut racketter, car le système ne le lui permet pas. Mais, un policier japonais en Côte d’Ivoire, rackettera…», nous a-t-il confié, « rassurant !».
En effet, le problème, il l’a identifié, c’est le système, qui favorise l’insouciance, « l’instabilité » de la conscience professionnelle, l’impunité. Un fléau qui, hélas, garde toute sa nocivité sous les différents régimes. Evidemment, les gens aux idées lugubres, utilisent tout simplement ces faits contre les populations, en sapant la sécurité nationale.
D’autant plus qu’ils (assaillants et autres malfrats) sont assurés d’une chose : les hommes et femmes qui doivent les en empêcher, ont, à la pratique, d’autres chats à fouetter. Cette manière de travailler de certains policiers, gendarmes et Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ne rassure personne. Bien au contraire, elle fâche et désespère la population qui les découvre, parfois, dans des situations hautement compromettantes.
Il est, cependant clair, que toutes les forces de l’ordre et de sécurité de Côte d’Ivoire ne s’illustrent pas de cette fausse façon. Il en existe, heureusement, encore et en grand nombre, qui, au quotidien, jouent pleinement leur partition sur le boulevard de l’émergence tracé par le Président Alassane Ouattara et son équipe. Il n’est jamais trop tard pour mieux faire, déclare-t-on, souvent. Alors, mesdames et messieurs, acceptez d’emprunter, sans délai, ce boulevard du changement
Parfait Tadjau
On continue le racket - Photo à titre d'illustration