Respectivement Secrétaire d’Etat chargé des investissements privés et Directeur général du Port autonome d’Abidjan, ces deux personnalités ont plaidé ce vendredi 29 mars, à Hambourg, pour un renforcement des échanges économiques germano-ivoiriens.
« La Côte d’Ivoire n’est pas un pays réservé. Ce n’est la chasse gardée de personne, contrairement à ce qu’ont souvent prétendu certains commentateurs. La réalité d’aujourd’hui est que c’est un pays ouvert à tous ceux qui veulent investir et faire fructifier leurs investissements. En Europe, beaucoup d’entreprises ont besoin de s’internationaliser pour avoir de nouveaux leviers de croissance, et la Côte d’Ivoire dispose d’atouts indéniables pour les accueillir, notamment héberger des groupes allemands : un pays de paix, avec un environnement des affaires sécurisé, offrant des services de qualité pour réussir de bonnes affaires ».
Emmanuel Esmel Essis, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé n’a pas fait dans la dentelle hier, à Hambourg, en Allemagne, pour inciter les opérateurs économiques de cette cité prospère d’Allemagne, première puissance économique européenne, à choisir la Côte d’Ivoire comme destination privilégiée pour investir.
Ouvrant dans la cité aux mille superlatifs -deuxième port d'Europe, troisième site de construction aéronautique au monde, le plus grand carrefour ferroviaire de l'Europe du Nord, le plus grand nombre de millionnaires en Allemagne...- la première Conférence de haut niveau sur les opportunités d’affaires et les investissements en Côte d’Ivoire, M. Essis a défendu devant un parterre d’opérateurs allemands de renom réunis dans un hôtel prestigieux de la place, les atouts de la Côte d’Ivoire.
De son économie libérale faisant du secteur privé le moteur de sa croissance, à la transparence de l’environnement des affaires, en passant par les multiples avantages fiscalo-douaniers octroyés par le Code des investissements, le Secrétaire d’Etat a fait l’état des lieux de la Côte d’Ivoire, n’éludant aucune question. « Il n’y a aucune crainte à avoir par rapport à l’échéance électorale de 2020 contrairement aux peurs que tentent de susciter des réseaux sociaux. Je peux vous rassurer que la Côte d’Ivoire est en marche pour le développement, et ne peut pas faire marche arrière. L’histoire de la crise post-électorale de 2010-2011 est une histoire enterrée. Le pays est bien géré et sécurisé », a-t-il notamment soutenu...
Esmel Essis