Abidjan- La 21ème Conférence trimestrielle de la coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CI-CPI) s’est ouverte, mercredi à Abidjan, autour du thème « L’Etat de droit et les fondements de la démocratie en Afrique », en prime, un panel axé sur trois sous thèmes.
Le président du conseil d’administration de la CI-CPI, Ali Ouattara a souligné qu’en dépit du vent de démocratie qui a soufflé sur les pays africains en suscitant beaucoup d’espoir, « aujourd’hui force est de constater un recul de l’état de droit ». Selon lui, les responsabilités sont en partage entre les gouvernements, les politiques et la société civile.
Pour la coordonnatrice Exécutive de la CI-CPI, Fanta Doumbia, le thème trouve tout son intérêt au regard du contexte des futures élections présidentielles en Côte d’Ivoire. « A quelques mois des élections présidentielles, nous devons inverser la tendance pour un monde de paix et de développement. Il nous faut interpeller les acteurs pour une présidentielle apaisée », a-t-elle déclaré.
Au cours d’un panel autour du sous-thème « Egalité et justice effective dans la consolidation de la démocratie en Afrique : cas de la Côte d’Ivoire », l’ex-ministre Dr Gnamien Yao, président de l’Institut africain de développement et de stratégie (IADS), a estimé que « l’Afrique vit une crise de gouvernance sous toutes ses formes ».
Selon lui, la démocratie est un produit important dont les effets secondaires sont difficiles à maîtriser. Il en a déduit que « nous devons prôner nos valeurs pour dompter cet animal dangereux qui est la démocratie ».
« Nous ne voulons plus de morts pour la démocratie dans notre pays. On a déjà conquis les libertés dans notre pays (...). Faisons en sorte que les chefs que nous allons avoir demain, puissent être des foyers qui attirent que d’être des foyers qui repoussent (…) », a conclu Gnamien Yao.
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Photo DR / La 21ème Conférence trimestrielle de la coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CI-CPI) s’est ouverte, mercredi à Abidjan