Le collectif des associations et mouvements de jeunes burkinabé a animé un point-presse hier mardi 3 décembre au consulat du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire pour appeler leurs compatriotes à l’apaisement.
Ce, suite à la manifestation de certains Burkinabé, le vendredi dernier devant le consulat du Burkina au Plateau contre le coût élevé de la nouvelle carte consulaire biométrique. Le porte-parole dudit collectif, Zallé Moussa, qui était soutenu par le trésorier des élèves et étudiants burkinabé de Côte d’Ivoire, Ouédraogo Simplice a rappelé les acquis de la lutte qu’ils mènent depuis l’annonce de la confection de la carte consulaire biométrique burkinabé.
Faut-il le souligner, les autorités burkinabé ont lancé une opération d’identification de leurs ressortissants en Côte d’Ivoire. Laquelle opération avait suscité des grincements de dents, eu égard au coût dit élevé de la nouvelle carte et son délai de validité jugé trop court. Les jeunes qui étaient en face de la presse hier disent avoir obtenu de leurs autorités, la rallonge de la date de validité de 3 à 5 ans et l’utilisation des radios de proximité pour sensibiliser leurs parents.
« Nous, jeunesse burkinabé, nous engageons toujours à continuer ce dialogue avec les autorités diplomatiques et consulaires afin de satisfaire la communauté, mais aussi prions les membres du gouvernement avec à sa tête Blaise Compaoré, de toujours penser au coût de la carte pour nos compatriotes les plus démunis », a demandé Zallé Moussa.
Qui a annoncé ’’des tournées de sensibilisation d’explication et d’explication dans toutes les communes de la Côte d’Ivoire auprès de la communauté (burkinabé) pour amener chacun à privilégier le dialogue pour éviter que par manque d’information, nos frères et sœurs se livrent à des actes qui peuvent nuire à la communauté tout entière’’. Avant de rassurer ses compatriotes de ce que la maison du Burkina, pour laquelle les Burkinabé côtisent depuis 19 ans, sera en chantier à partir du mois de janvier.
Palabre autour de la carte consulaire biometrique : les jeunes burkinabé appellent à l’apaisement - Photo à titre d'illustration