Privé du match Arsenal-PSG la semaine dernière, Serge Aurier, aidé par un avocat spécialisé, recherche lui une solution définitive à son problème de nationalité, à savoir l'obtention de la nationalité française par filiation.
Né en Côte d'Ivoire de parents ivoiriens, Serge Aurier a été adopté lors de son arrivée en France par Michel Aurier, de nationalité française.
Serge était alors mineur. Un élément qui pourrait s'avérer décisif. L'ex-joueur de Lens et de Toulouse avait formulé en 2011 une demande de naturalisation, une procédure sensiblement différente, qui s'était soldée par un échec.
Côté de son club, c'est la mobilisation générale au PSG pour "sauver le soldat Aurier". Le club parisien n'a en effet nullement l'intention de revivre lors des huitièmes de finale de Ligue des champions l'imbroglio juridique qui a privé l'international ivoirien du match à Arsenal le 22 novembre 2016.
Pour cause, condamné en septembre dernier à deux mois de prison ferme pour violences sur un policier, l'ivoirien avait alors été privé de visa et d'entrée sur le territoire britannique pour cette raison. Et ceci même si le joueur a fait appel de cette condamnation.
Anticipant un éventuel huitième de finale en février face à Manchester City par exemple (le tirage au sort aura lieu le 12 décembre), le club et l'entourage du latéral droit ont donc amorcé deux actions parallèles.
Le PSG tente pour sa part de constituer un argumentaire juridique, via une avocate britannique, démontrant que l'appel du Parisien suspend bien tous les effets de sa condamnation à deux mois de prison ferme.
Avec Le Parisien
Photo:L'Equipe / Serge Aurier recherche lui une solution définitive à son problème de nationalité