Passation des charges au Fpi : l’hommage d’Affi à Miaka

  • 14/09/2013
  • Source : Notre Voie

Pendant 26 mois, soit du 27 juillet 2011 au 31 août 2013, la direction intérimaire, conduite par le président Sylvain Miaka Ouretto, a tenu les rênes du Fpi. Un intérim assuré avec courage, engagement et responsabilité dans un contexte extrêmement difficile fait de répression sauvage (assassinats, arrestations, tortures, exactions et menaces de tout genre). Mais, malgré l’adversité barbare, Miaka et son équipe ont tenu le coup et réussi à maintenir à flots le navire Fpi. Ce qui leur a valu un hommage mérité de la part du président Affi N’Guessan lors de la cérémonie de passation des charges tenue le samedi 7 septembre dernier au Qg de campagne du président Laurent Gbagbo.

«Honneur et hommage solennels au camarade Miaka Ouretto Sylvain et à toute la direction intérimaire du Fpi. Il fallait beaucoup d’amour pour le parti et pour la patrie, un sens élevé de la dignité et la responsabilité, pour oser s’afficher et incarner le Fpi au lendemain du 11 avril. Avec beaucoup de courage et de perspicacité, vous n’avez pas hésité à prendre le risque de mettre en danger vos vies et vos biens. La peur n’a pas ébranlé vos convictions. Grâce à vous, le Fpi est toujours debout. A cet hommage, j’associe nos braves secrétaires généraux de fédérations et de sections. Ces piliers du temple qui ont su résister à toutes les bourrasques et à toutes les tentations», dira le président statutaire du Fpi. Un hommage bien mérité au regard du bilan satisfaisant présenté par le professeur Miaka et son équipe.

Il est à noter, en substance, qu’au terme de ces 26 mois de lutte, le parti a retrouvé sa vitalité et s’est positionné comme une alternative crédible et incontournable pour une Côte d’Ivoire en quête de paix, de réconciliation et de progrès. Les structures du parti sont en train d’être redynamisées et le travail de terrain a repris avec beaucoup d’engament militant. Quelques prisonniers politiques ont recouvré la liberté provisoire et le Fpi est en train de remobiliser toutes les forces sociopolitiques dans la bataille pour la libération du pays.

Au plan du lobbying et des relations publiques, la direction intérimaire a entrepris de nombreuses missions dans les chancelleries en Côte d’Ivoire et à l’extérieur du pays pour dire la part de vérité du parti sur la crise ivoirienne. Cette offensive politico-diplomatique a commencé à porter ses fruits au regard de la pression exercée par la communauté internationale sur le régime dictatorial de Ouattara afin d’ouvrir le jeu démocratique et faire avancer le dossier de la réconciliation nationale.