Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022, la Côte d'Ivoire affronte, ce vendredi 8 octobre, les Flames de Malawi. L'entraîneur des Éléphants, Patrice Beaumelle juge l'état d'esprit de ses poulains.
Quel état d'esprit du groupe ?
L'état d'esprit est bon. Les joueurs ont tous été très sollicités ces derniers temps dans leurs clubs respectifs. Ils ont eu beaucoup de matchs pour la plupart. Notre capitaine Serge Aurier a pu s'engager avec Villarreal. Je suis content pour lui et pour l'équipe. Il a un programme d'entraînement très spécial tout comme Evrard Kouassi. Je sais les enjeux primordiaux que l'on a pour se qualifier pour cette Coupe du monde. Il s'agit de faire au mieux avec les forces vives du moment. Sachez que le moral des troupes est très bon. On sait que faire une coupe du monde dans une carrière d'entraîneur et de footballeur, c'est tous les 4 ans et ce n'est pas facile. Croyez nous, nous allons donner le maximum comme nous l'avons fait le mois dernier face au Mozambique et le Cameroun.
Le voyage et la situation de Sébastien Haller, le nombre de joueurs présents à Joburg ?
Nous sommes arrivés à Joburg un peu plus tard. Les joueurs sont fatigués. Ils sont allés se reposer. Nous sommes arrivés à 24, nous attendons toujours Sébastien Haller. Tout le monde est au courant de sa situation personnelle. J'espère que les choses vont bien se passer pour la maman et le bébé qui arriveront d'ici les prochaines heures. Il doit pouvoir rejoindre l'équipe dès qu'il savait son épouse et le bébé en bonne santé. C'est notre accord. Il est avec nous en pensée et on espère pouvoir l'avoir pour les deux matchs. Wilfried Singo ne sera pas là. Il a ressenti une gêne au niveau du pubis. Nous avons voyagé à 24. Les 5 joueurs évoluant dans le championnat anglais sont restés à Abidjan avec des membres du staff technique et médical pour préparer le match retour.
Qu'est-ce que vous savez du Malawi ?
J'ai beaucoup de respect pour le Malawi. C'est une équipe à craindre, qui joue avec leur force. Beaucoup de vitesse, pressing. J'ai alerté nos joueurs et ils le savent bien. Un coach doit s'adapter. Ceux qui vont démarrer le match vendredi auront toute ma confiance. Les remplaçants qui viendront par la suite auront à cœur de finir le travail. C'est sûr que j'aimerais avoir tous mes joueurs, faire les choix et mettre la meilleure équipe, mais je ferai en sorte de mettre la meilleure équipe du moment et les joueurs qui méritent de jouer à ce moment précis pour ramener les trois points. Avant de penser au match retour, il faut se consacrer qu'à ce match. Il faut ramener les trois points pour pouvoir se donner le droit d'approcher de ce rêve et de le réaliser. Le Malawi pense la même chose. L'équipe a 3 points et compte bien avoir 6 points si elle nous bat. C'est à nous de faire le job. Je l'ai dit, nous devons faire le plein. Et c'est maintenant.
Les cas Eric Bailly et Willy Boli
Willy Boli m'avait dit qu'il viendrait pour ces deux matchs. On a de très bonnes relations avec le club. Le club l'a libéré sous certaines conditions parce qu'il y a quand même des conditions. Éric devait pouvoir venir pour ces deux matchs mais, il y a la régulation sur les vaccins. Il n'a fait que le premier vaccin, il n'a pas fait le rappel. Ils ont joué avec Everton, il n'a pas pu le faire dans les bons délais. S'il voyageait, il devait rester dix jours en quarantaine ce qui était très problématique. Encore une fois, c'est l'équipe nationale qui est pénalisée, mais j'ai envie de dire que ça permet à d'autres joueurs de s'exprimer et de me donner les choix les plus difficiles lorsque tout le monde sera sur le pont. J'ai senti durant ces éliminatoires des garçons qui ont envie de bien faire. Ils aiment leur équipe nationale, ils aiment leur pays et ils ont envie d'aller à cette Coupe du monde.
Sercom Fif
Patrice Beaumelle (Sélectionneur des Éléphants) : "L'état d'esprit du groupe est bon"