(Photo+Vidéos) Triste fin du chef de gang des ''Microbes'' d'Attécoubé : ZAMAN Clavier la terreur décapité et brûlé à cendre

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Zaman Clavier la terreur, comme il aimait se faire appeler, est âgé d’environ 25 ans.  Depuis peu, il semait avec son gang la panique dans la petite commune d’Attécoubé, celle du maire Danho Paulin Claude. Se targuant de posséder des pouvoirs mystiques, lui et ses "microbes" commettaient plusieurs forfaits sur les populations et souvent en dehors de leur commune d’origine. Plusieurs sources sécuritaires citaient son nom dans des cas de braquages, d’agressions et crimes nocturnes.
 

"Au moment où il était encore "prêt", on ne sortait plus à partir de 22h sous peine de se faire agresser, voir tuer par lui et sa bande. Souvent même, en pleine journée, il braquait les honnêtes gens et personne ne pouvait parler" témoigne un habitant du quartier Bidjan-té. Les autorités ont plusieurs fois été interpellées sur son cas.

Mais tellement mobile, il n’a jamais été inquiété. Les services de sécurité d’Attecoubé n'arrivaient pas à mettre la main sur lui. En cela, la population soupçonnait que Zaman serait sous les ordres de la police du 10e Arrd.

Cette population révoltée met sa famille en garde. Mais son père, qui connaissait très bien les différents méfaits de son fils ne fait que narguer la population disant "que son fils ne pourrait être arrêté que par celui qui avait le don d'arrêter le vent." Plusieurs services de la police se mettent sur ses traces y compris la police judiciaire.

 

Ayant eu vent de la menace qui planait sur sa tête depuis plusieurs mois, Zaman avait quitté Boribana pour se cacher dans un autre quartier d'Abidjan où il y vivait en catimini. De ce lieu,  il se signale le samedi en expédition punitive avec son gang par une série d'agressions à Attécoubé. Partant de ce dernier acte criminel de ZAMAN, la police qui le pistait depuis a réussi à l'arrêter, ce mardi 14 avril.

Une fois mis sous les verrous, la population très en colère a fait irruption pour se saisir de lui. La suite est triste. A travers les rues d'Attécoubé et de Bromakoté, les pieds, les bras et la tête du caïd étaient brandis comme un trophée de guerre. Le reste de son corps, vidé de ses tripes, a été brulé, ont expliqué les témoins. Mais, cela, indiquons qu’au moment où la foule le frappait à coups de briques et de couteaux, Zaman comme un vrai félin, a profité d'un moment d'inattention pour s'échapper.

 

Alors, sentant qu'il n'irait pas loin, Zaman a plongé dans un égout au niveau d'une station de service, à l'entrée d'Attécoubé, où des jeunes gens l'ont rattrapé. Sans compter avec la témérité de la foule qui voulait mettre fin à cette histoire de "Microbes ", il a été très vite ressaisi. Parce que fatiguée des assassinats et meurtres dans leur commune.
 

Ils l'ont traîné dehors et, telle une meute d'animaux féroces, la foule hystérique, utilisant toutes sortes d'objets, armes blanches et autres objets tranchants, l'a découpé en morceaux. "Nous en avions marre. Nous sommes enfin débarrassés d'un grand bandit.On va pouvoir dormir tranquille. Il agressait même en pleine journée", a déploré un habitant d'Attécoubé. L'histoire de ce terrible agresseur se termine pour de bon avec sa mort tragique. Le pseudo-caïd a été tué avec un autre de ses fidèles compagnons par une foule en furie qui l'a aussi démembré et décapité.

 

APR/LBB