La 8ème édition du deuxième grand festival ivoirien de musique après le Marché des arts du spectacle (MASA), le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), démarre ce mardi pour s’achever dimanche, avec plusieurs innovations qui en feront "un festival spécial", annoncent les organisateurs.
Sous le parrainage du président de la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo, cette édition se tient sous le thème de l’intégration et du rapprochement des peuples.
"Nous sommes dans une année électorale en Côte d’Ivoire, au Togo, au Burkina Faso et il est important de cultiver "le vivre ensemble". Nous voulons montrer que la musique peut également contribuer au rapprochement des peuples", a expliqué le Commissaire général, Traoré Salif, alias A’Salfo, lead vocal du groupe musical Magic System, lors du lancement de l’événement fin mars.
Les 10 ans de partenariat avec la compagnie de téléphonie mobile MTN, les 20 ans d’existence de l’émission "Couleurs tropicales" qui a propulsé les 1ers Gaous sur la scène internationale seront célébrées sur deux nouveaux sites délocalisés à l’Institut français du Plateau (Abidjan), à l’espace Inch’Allah (Koumassi) et sur le site traditionnel d’Anoumabo (Marcory).
Sept mille participants sont attendus à un cross populaire tandis qu’en collaboration avec le Conseil café-cacao, une école primaire sera construite à l’ouest du pays.
Treize artistes originaires de sept pays africains, Fally Ipupa (RDC), Bracket (Nigeria), Freshly Ground (Afrique du Sud), Joel Sebunjo (Ouganda), Philip Monteiro (Cap Vert), Habib Koïté (Mali), Smarty (Burkina Faso) sont attendus à côté de Bailly Spinto, Antoinette Konan, Ras Goody Brown et Zouglou Makers pour la Côte d’Ivoire. Zaho et Meta and Corner Stones représenteront respectivement la France et les Etats-Unis.
Le FEMUA a été créé pour permettre à la population d’Anoumabo d’accéder à un spectacle gratuit qu’elle n’aurait pas eu les moyens de s’offrir autrement, rappelle-t-on.
"Tout est fin prêt pour la grand-messe", a assuré le Commissaire général à l'issue d'une tournée sur les différents sites où il dit s'être surtout assuré de l'aspect sécuritaire.
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Asalfo, commissaire général du FEMUA