Politique nationale : L’Ong ’’Vérité’’ appelle le Fpi à la réconciliation

  • 02/06/2014
  • Source : L'Inter
Les dirigeants de l’Ong ''Vérité'' ont animé un point-presse, le samedi dernier, à son siège, à Marcory, pour interpeller le Fpi relativement à l’appel au boycott du recensement général en Côte d’Ivoire.

Selon le président de cette Ong, André Djro, ''le Fpi est l’un des partis politiques qui regorge assez d’intellectuels mais parfois leurs réactions nous étonnent''. «Le Fpi est un parti qui peut revenir au pouvoir, mais il leur faut mettre un peu d’eau dans leur vin et chercher à se remobiliser dans la sagesse.

Ils doivent tirer les leçons de l'attitude du Pdci. En 1999, le Pdci venait de perdre le pouvoir par un coup d’Etat après trente années de règne. Les responsables de ce parti ont été humiliés, maltraités dont certains ont eu leurs domiciles pillés quand d'autres sont partis en exil, sans compter les morts dans leur rang. Tous les autres partis politiques, ainsi que certains de leurs militants qui se sentaient marginalisés, ont applaudi et dansé.

Quoi qu’on puisse dire, le Pdci s’est inscrit dans la logique de la réconciliation. Le Fpi doit comprendre que nous prions pour le retour du président de Gbagbo en Côte d’Ivoire. Il n’est pas question que la réconciliation se fasse sans Gbagbo, car il a une vérité à dire aux Ivoiriens», a expliqué le président de l’Ong ''Vérité''. Le Fpi, soutient le conférencier, doit s’asseoir pour discuter avec le pouvoir actuel en vue de trouver des solutions pour aller à la paix.

«Le slogan du père fondateur du Fpi était ''asseyons-nous et discutons''. Nous encourageons le Fpi dans cette logique, car les Ivoiriens ont trop souffert par la faute de certains hommes politiques. Qu’ils acceptent de s’asseoir autour d’une même table pour rechercher la paix, et nous disons merci au président Alassane Ouattara pour la libération des pro-Gbagbo», a-t-il soutenu.

Avant d’ajouter: «l’émergence et manger à sa faim, nous voulons les deux. Le président Ouattara nous a promis un grand pays et nous rêvons de le voir. Il nous a promis un Etat où il y a la sécurité et la justice, où coulent le lait et le miel, où il y a des routes, où toute activité commerciale nourrit son homme, où il y a la joie d’aller à l’école et de circuler librement etc…», a conclu le président André Djro.
 
Y.DY.D