Les avocats de Guillaume Soro se sont prononcés sur la situation que traversent les partisans du député de Ferké en Côte d'Ivoire. À travers un communiqué rendu public le mardi 25 août 2020, ils ont laissé un message à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Mardi 25 août 2020, les avocats de Guillaume Soro sont montés au créneau pour dénoncer "les représailles et harcèlement judiciaire des autorités ivoiriennes" qui continuent de s’abattre" sur de nombreux individus jugés proches ou sympathisants de l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne depuis le 23 décembre 2019. Dans le communiqué qu'il a produit, le collectif des avocats de Guillaume, représenté par Me Affoussiata Bamba Lamine, rappelle que plusieurs dizaines de soroistes ont été interpelés et écroués dans les prisons du pays.
Me Affoussiata Bamba Lamine s'inquiète du "silence observé par les organisations régionales, sous-régionales et internationales, quant au refus délibéré et injustifié de l’État de Côte d’Ivoire d’exécuter et de se conformer à une décision de justice que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendue le 22 avril 2020, suivant laquelle il a été ordonné à l’État de Côte d’Ivoire" de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre Guillaume Soro.
La CADHP a également demandé aux autorités ivoiriennes de surseoir les mandats de dépôt contre Alain Lobognon, Camara Loukimane, Soro Kanigui ou encore Tehfour Koné, Kamaraté Soulmeymane Koné, Félicien Sékongo et bien d'autres.
Pour l'avocate ivoirienne, "l'État de droit serait donc à géométrie valable" étant donné que "dans le même temps, la CEDEAO, sous l'instigation de monsieur Alassane Ouattara qui n’est pas un exemple en matière de respect de droit, s’arroge le droit de demander le rétablissement! de l’ordre constitutionnel au Mali sans que cette incongruité n’émeuve la communauté internationale". Elle lance un vibrant appel à la communauté régionale, sous-régionale et internationale afin d'amener Alassane Ouattara à exécuter une décision de justice, à respecter ses engagements internationaux et à garantir les droits des citoyens à la libre expression et à la liberté d'opinion.
Pourchassé par Ouattara, Guillaume Soro se tourne vers la CEDEAO