Pr Séry Bailly décède à l’âge de 70 ans

Universitaire, écrivain et homme politique, il né à Abidjan, le 13 mars 1948, il fut aussi ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, puis de la Communication, sous Laurent Gbagbo, entre 2000 et 2003.

Qualifié de modéré, ce cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) est décédé dans une polyclinique abidjanaise. Il y a quelques semaines, il avait fait un malaise au cours d’une cérémonie organisée à l’université Félix Houphouët-Boigny et avait été transféré dans une clinique, avait constaté un journaliste de l’AIP.

Prof Séry Bailly était également président de la Fondation Harris Memel-Fotê-Jean Jaurès à Abidjan et vice-président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD).

Sous le Président Alassane Ouattara, il fut membre de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).

Faut-il le souligner, en l'espace d'un trimestre, le parti de Laurent Gbagbo perd coup sur coup 4 de ses barons. A commencer par le professeur Raymond Abouo N'dori, ancien ministre de la Santé et de la Construction décédé d'un arrêt cardiaque le 8 septembre 2018, suivi de l'ex-Directeur général du Port autonome d'Abidjan (PAA), Marcel Gossio, de la même manière le dimanche 21 octobre 2018, au lendemain de l'inhumation du premier cité. Un scénario quasi-identique à celui du professeur Séry Bailly tombé le lendemain des obsèques du professeur Sangaré Abou Drahamane, lui aussi décédé le samedi 3 novembre 2018, soit deux semaines après Marcel Gossio. Une véritable série noire qui sévit au sommet de l'ex-formation politique au pouvoir, ces dernières semaines, mais aussi dans le monde universitaire en ce qui concerne ces morts.