Un véhicule a percuté plusieurs personnes dont des cyclistes dans le sud de Manhattan mardi 31 octobre, faisant huit morts et au moins onze blessés le jour d'Halloween, dans le premier attentat meurtrier à New York depuis 2001. Le maire de la ville, Bill de Blasio, a évoqué « un acte de terorisme ». Le conducteur du véhicule a été appréhendé par la police en possession d'armes factices.
Un pick-up de location a renversé plusieurs cyclistes mardi après-midi le long d'une piste cyclable près de la rivière Hudson dans le bas de Manhattan à New York, faisant au moins huit morts et onze blessés, a confirmé le maire démocrate de New York, Bill de Blasio.
Le chauffeur de la camionnette a terminé sa course meurtrière contre un bus scolaire. Il est ensuite sorti avec à la main une arme factice et les policiers lui ont tiré dessus, a affirmé la police. L'homme a été touché à l'abdomen et a dû être hospitalisé, sans qu'on sache la gravité de son état. Selon des témoins, l'homme aurait crié « Allah akbar ». Mais aucun responsable n'a confirmé dans l'immédiat cette information.
L'identité du suspect n'a pas été révélée par les autorités, la police précisant uniquement qu'il était âgé de 29 ans et qu'elle ne recherchait pas d'autres suspects. Mais selon plusieurs médias américains, il s'agirait de Sayfullo Saipov, arrivé aux Etats-Unis en 2010 et habitant à Tampa, en Floride.
Cinq Argentins figurent parmi les personnes tuées. Une ressortissante belge fait également partie des victimes, selon le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders.
Trump: «PAS AUX USA»
C'est la première fois depuis le 11 septembre 2001 qu'un attentat fait des morts à New York. « Sur la base des informations immédiatement disponibles, c'était un acte de terrorisme, un acte de terrorisme particulièrement lâche qui visait des civils innocents », a déclaré Bill de Blasio lors d'une conférence de presse sur les lieux de l'attaque. Le FBI a été chargé de l'enquête en collaboration avec le département de la police de New York...
Une jeune femme est prise en charge par les secours sur les lieux de l'attaque dans le bas de Manhattan. REUTERS/Brendan McDermid