Préservation de l'environnement: le ministre Allah-Kouadio implique les Ong

Depuis la crise post-électorale, les défis environnementaux tels que la gestion des ordures ménagères, la dégradation des forêts, les pollutions urbaines, la dégradation des sols, les pollutions des eaux, des sols et de l'air ainsi que les défis émergents que sont les déchets électroniques, électriques et ménagers, les produits chimiques dangereux, les pollutions marines...etc, se sont accrus en Côte d'Ivoire.

 En vue d'impliquer les Organisations non gouvernementales (ONG) dans la protection de l'environnement contre toutes les agressions anthropiques et promouvoir le développement durable, le ministère de l'Environnement a organisé, jeudi 17 octobre 2013 au Plateau, un atelier relatif au renforcement du cadre de collaboration entre les deux parties.

Pour le ministre de l'Environnement, Rémi Allah-Kouadio, les Ong constituent des partenaires privilégiés de son département. Leur implication locale, leur savoir-faire et les différentes actions qu'elles peuvent entreprendre sur le terrain, selon lui, peuvent permettre d'avoir sur la question de l'environnement une vision globale et critique. «Les Ong sont réputées pour leur connaissance du terrain et leurs longues expériences de collaboration avec les populations à la base.

Elles sont fortement mises à contribution pour la sensibilisation et l'éducation des populations ; notamment, dans les programmes de salubrité urbaine, de promotion du développement durable et de protection de l'environnement. Elles relaient ainsi l'action des pouvoirs publics...», a justifié le ministre Allah.
 
Ajoutant que le but visé au travers de cette nouvelle plate-forme de collaboration est de contribuer à renforcer l'efficacité des Ong dans la réalisation de leurs missions en cohérence avec les défis majeurs environnementaux. Pour y parvenir, le ministre de l'Environnement entend s'appuyer sur un cadre formel de collaboration, l'identification des Ong, la mise à disposition des thématiques prioritaires dudit ministère. Cet atelier qui a eu le soutien financier du Programme des Nations-Unies pour l'environnement (Pnue) a été marqué par plusieurs communications.
 
G. DE GNAMIEN