Présidence de la CEI / Alassane Ouattara reste formel :« Youssouf Bakayoko demeure à sa place »

  • 16/09/2014
  • Source : Ministères
Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara a échangé avec les cadres, les chefs religieux et les chefs traditionnels de la région de l’Iffou ce lundi 15 septembre, au domicile du Président Henri Konan Bédié.

Saisissant l’occasion de cette rencontre avec les forces vives de l’Iffou, le Chef de l’Etat tout en rendant hommage à l’ex-Président Henri Konan Bédié a tenu à s’exprimer sur la présidence de la Commission Electorale Indépendante (CEI), au sein de laquelle refuse désormais de siéger le Front populaire ivoirien et ses alliés de l’Alliance des Forces démocratiques.

Sur cette question, le Chef de l’Etat s’est voulu formel et catégorique relativement à la présidence de cette institution par Youssouf Bakayoko. Pour le Chef de l’Etat, l’actuel président de la CEI reste une personne de qualité, dotée d’une expérience qui n’est en rien responsable de la crise qui est survenue après les élections comme allégué par certains partis politiques.
 
« Le malheur que nous avons connu n’est pas venu de Youssouf Bakayoko, mais du refus de reconnaitre les résultats des élections » a précisé le Président Alassane Ouattara ajoutant que le président de la CEI n’avait fait que dire les résultats du vote des Ivoiriens ensuite reconnus par tous les observateurs et les instances internationales.
 
En conséquence, soutient le Président de la République, «Youssouf Bakayoko est là pour conduire ce processus, il ne changera pas. Nous n’allons pas le changer ». Aussi demande-t-il au FPI et à ses alliés de « revenir à beaucoup plus de raison, de laisser calmer leurs émotions pour revenir à la Commission électorale indépendante ».
 
Car, ne souhaitant pas que la commission travaille sans une partie de l’opinion même si elle est infime. « Je souhaite que tout le monde soit dans la CEI », a insisté le Chef de l’Etat pour qui il est impérieux que le travail soit fait avec tout le monde et que « comme l’a dit Monseigneur Toabli, tous les enfants de Côte d’ivoire se parlent, se rencontrent et que tous se fasse de façon transparente ».
 
« Il n’y aura pas de volonté de tricher de notre part », a rassuré le Président de la République qui, restant fidèle à sa logique d’ouverture et d’union, a appelé les uns et les autres à « baisser le ton » pour discuter et faire en sorte de construire un pays moderne : « une Côte d’Ivoire qui attire tout le monde pour ses performances, économique, sociale, diplomatiques et sécuritaires».