Dans un communiqué du Secrétariat général du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) que nous avons reçu, dimanche 29 septembre 2013, il est indiqué que Blé Sépé Marc est le nouveau président par intérim du mouvement créé par Charles Blé Goudé.
« Le Bureau Politique intérimaire réunit le samedi 28 septembre (2013) en session extraordinaire dans un hôtel de la place, a pris acte de la démission du camarade Joël Poté de la Présidence intérimaire du Cojep mais reste toujours de la maison, a procédé à un réaménagement technique par ordre de préséance comme cela se fait dans toute organisation responsable, en confiant la Présidence intérimaire au camarade Blé Sépé Marc, anciennement Vice-président chargé des bases et de la mobilisation », lit-on dans le communiqué signé de Erick-Octavi Bayala du Secrétariat général.
« De ce fait, le nommé Blé Sépé Marc, investi de ses nouvelles fonctions, est le seul habilité à parler et à agir au nom du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (Cojep). Cette mesure prend effet à partir de sa date de publication », a-t-il ajouté. Erick-Octavi Bayala a rappelé dans le texte que c'est Blé Goudé qui avait confié la présidence par intérim de son « mouvement politique » à Joël Poté. « Sous la direction du camarade Joël Poté, le Cojep a gagné le pari de la confiance de l’opinion nationale et internationale dans un contexte post-crise très difficile.
Il a mené également des actions d’envergures, notamment les rencontres avec le président de la Cdvr (Commission dialogue, vérité et réconciliation), qui, en homme averti, a compris la quintessence de notre démarche qui consiste à nous inscrire résolument dans le processus de la réconciliation, marqué par les différents courriers rédigés par le Président Charles Blé Goudé lui-même en destination du président Banny et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies d’alors », informe la déclaration.
Qui rappelle aussi « les différentes rencontres avec les partis politiques et surtout la campagne pour l’amnistie générale, lancée dans un bon « ton » et qui a eu l’adhésion de la quasi-totalité des partis politiques. « Le succès de ladite campagne a abouti à la libération de 14 personnalités politiques et non des moindres et de 3000 prisonniers de délits mineurs récemment », fait savoir le « Bureau politique » du Cojep. Cette déclaration intervient au moment où l'on croyait que la crise au sein du Cojep avait pris fin. Et que ce mouvement avait, après l'épisode Joël Poté, Bly Roselin comme seul président intérimaire.
KAMAGATE Tiémoko (Stagiaire)
Présidence intérimaire du Cojep: un « Bureau politique » nomme Blé Sépé - Photo à titre d'illustration