Présidentielle 2015 : Alassane Ouattara réélu avec près de 85% des voix

  • 28/10/2015
  • Source : Lebabi.net
La Commission Electorale Indépendante (CEI) vient de désigner le président Alassane Ouattara comme le vainqueur, au suffrage universel, de l’élection présidentielle du dimanche 25 octobre.

Le mot peut-être lourd, mais il s’agit d’un raz-marée électoral. Le président sortant, déjà favori a, à lui seul engrangé près de 85% des voix (83,66%), laissant à ses six autres concurrents le reste.
 
Le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la Paix (RHDP)  évite ainsi un second tour comme en 2010 où il fut opposé à Laurent Gbagbo.
 
Alassane Ouattara a notemment promis de placer son nouveau mandat sur l'achèvement 
 
Sans grande surprise, le deuxième au classement est Pascal Affi N’guessan, candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI) qui s'en sort avec 9,29% et le troisième sur le podium est le député de la commune de Port-bouët, Kouadio Konan Bertin (KKB) avec 3.88% des voix.
 
Dans l'ordre, les résultats donnent les pourcentages suivants : Alassane Ouattara (83,66%), Konan Kouadio Siméon (0,71), Henriette Lagou (0,89%), Pascal Affi N'guessan (9,29%), Essy Amara (0,20%), Charles Konan Banny (0,28%), Mamadou Koulibaly (0,11%), Kouadio Konan Bertin (3,88%), Kouangoua Jacqueline-claire (0,40%) et Gnangbo Kacou (0,60%).
 
Le taux de participation, élevé selon les partisans de Ouattara et faible selon l'opposition et qui devait en quelque sorte crédibiliser le scrutin, est plutôt honorable avec 54,63%
 
Le président de la CEI s’est félicité de la bonne tenue du scrutin avant de préciser que les tablettes ont été utilisées pour permettre  l’indentification biométrique des électeurs et une consolidation rapide des résultats dans les bureaux de vote.
 
La CEI transmet dès ce jour les résultats validés au conseil constitutionnel.
 
Le précédent scrutin présidentiel, en 2010, avait été organisé avec un retard de cinq années et dans un contexte de division du pays, le Nord étant alors aux mains de groupes rebelles tandis que le Sud restait tenu par le gouvernement de Laurent Gbagbo.
 
L'élection avait tourné à la guerre civile, les partisans de Gbagbo refusant de reconnaître sa défaite. Ouattara avait finalement été intronisé au terme d'affrontements qui ont fait quelque 3.000 morts.

Ahopol