Deux candidats à la présidentielle ont décidé de soutenir leurs homologues candidats, membres de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) dans leur marche sur la RTI et la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce lundi, pour exiger que soient remplies les conditions d’une élection juste, transparente et équitable pour tous et invitent les autres candidats à une « concertation urgente ».
Il s'agit de Konan Kouadio Siméon (KKS) et Gnangbo Kacou, qui, dans une note conjointe, soutiennent "les justes revendications de leurs homologues candidats, revendications qui sont communes et qu'ils partagent sans réserve"
« Dans un souci de préserver la paix sociale et d’épargner à nos concitoyens des souffrances supplémentaires, qu’il plaise à Monsieur le Président de la République et cela conformément à la belle tradition du dialogue chère à Félix Houphouët BOIGNY, de bien vouloir recevoir sans délais(…) l’ensemble des candidats à l’élection du Président de la République d’octobre 2015 pour un dialogue direct, fraternel et républicain afin de dégager un consensus minimum pour un scrutin serein et apaisé » indique le communiqué
« Les tensions et autres confrontations ont fait trop de mal à notre pays. Le sang et très souvent le sang innocent a déjà trop coulé sur cette terre » poursuivent-ils.
Ils appellent également tous les candidats à l’élection du président de la République du 25 octobre 2015 à une « concertation urgente », « pour définir de commun accord, les actions idoines à mener à l’effet de garantir les conditions d’une élection apaisée parce que juste, transparente et équitable pour tous. »
« C’est de notre responsabilité à tous et le président de la république le premier, de faire en sorte que plus jamais, le sang ne verse sur cette terre bénie pour des questions que nous pouvons régler par la voie du dialogue » plaident-ils.
Notons qu’une manifestation de l'opposition au président ivoirien Alassane Ouattara, réunie au sein de la CNC a été empêchée, samedi à Abidjan par la police qui a procédé à quelques interpellations.
Ahopol
Photo à titre d'illustration