Quatre habitations partent en fumée dans un incendie à Koumassi

  • 29/07/2014
  • Source : AIP
Abidjan - Un incendie s’est déclenché lundi, aux environs de quatre heures du matin dans une cité à Koumassi Nord-Est (commune d’Abidjan), et a ravagé quatre habitations sur la vingtaine que compte la cité, contigüe au groupe scolaire, les cannetons.

 Selon les témoignages recueillis auprès des locataires de la cité, c’est par les cris et bruits des uns et des autres, criant au feu, qu’ils se sont réveillés, ignorant  pour l’instant, la cause de cet incendie.

 
"Nous dormions lorsque nous avons entendu les gens taper à grands coups sur notre porte en criant au feu, c’est là que nous sommes rendus compte qu’il y avait le feu dans notre maison", a confessé Akossi Amoikon de chez qui, le feu semblerait être parti.
 
Selon lui, le feu avait envahi tout l’habitacle de la maison jusque dans la chambre à coucher, ne leur laissant aucune issue de secours dans l’immédiat.
 
"Le feu a pris tout le salon et une partie de la chambre, on ne pouvait pas sorti, j’ai dû avec mon pied, pousser le climatiseur. C’est là que j’ai fait passer ma femme et mon bébé pour sortir dans la cour de l’école cannetons, si non on brûlait vifs", a laissé entendre M. Akossi, visiblement meurtris par cette situation.
 
La chaîne de solidarité mis en place pour circonscrire le feu n’a pas pu sauver les quatre habitations partie malheureusement en fumée, explique-t-on. C’est à un spectacle de désolation que nous avons eu affaire lorsque nous sommes arrivé sur le lieu de l’incendie.
 
"C’est vrai que pour une fois les pompiers n’ont pas mis du temps à venir mais le mal était déjà fait. Nous avons à notre niveau essayer d’éteindre le feu par le toit en enlevant les tôles afin d’y verser de l’eau, mais c’était infernal, nous n’avons pas pu faire quelque chose", a exprimé Kouadio Jean Jacques, qui dit espérer à un éventuel  dédommagement.
 
La police et la gendarmerie ont effectué un constat d’usage tout en recommandant aux sinistrés la prudence en attendant que les agents de la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), viennent neutraliser le courant qui était encore existant dans les maisons sinistrées. 
 
gak /kam