"Bilan sécuritaire positif", selon le commandant de l’escadron de Dimbokro

« Partant des fêtes de Pâques en passant par la fête de l’Indépendance jusqu’aux fêtes de fin d’année où le mouvement des personnes s’est accru, nous avons eu à déployer un personnel massif pour sécuriser les points sensibles de la ville, et des patrouilles sur les voies menant au département de Dimbokro et dans les villages environnants, afin de permettre à la population de circuler en toute quiétude », a-t-il relaté au préfet, représentant local du chef suprême des armées.

 

« Le phénomène des coupeurs de route est quasiment inexistant dans la région du N’Zi grâce à l’opération Renard initiée par nos chefs hiérarchiques et très régulièrement accomplie par nos hommes sur les différents axes à travers des patrouilles motorisées, de jour comme de nuit. Le bilan dans sa globalité reste positif. Le satisfecit des autorités compétentes et décisionnaires en témoigne », a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, l’officier de gendarmerie a indiqué que dans le cadre de l’opération "Téré" pour lutter contre les bandits à main armée appelés communément coupeurs de route, des unités des forces spéciales des FRCI et de la gendarmerie de la première légion militaire basée à Abidjan séjourneront à l’escadron de Dimbokro, du 24 janvier au 08 février inclus.

 

« La compétence de cette unité prendra en compte les départements de Toumodi, Didiévi, Kouassi-Kouassikro, Bongouanou, Daoukro et N’Zianouan », a-t-il précisé, avant de saluer les actions des élus du département en faveur des différentes forces dans l’exercice des missions de sécurité.

 

Selon le capitaine N’Dri, en dépit des efforts consentis par le gouvernement en matière d’intervention des unités locales, beaucoup reste encore à faire notamment la réhabilitation des casernes à commencer par l’édification de clôture sur le site des Eaux et Forêts, sur ceux des unités de la gendarmerie telles que la compagnie et l’escadron, l’escadron qui a un accès difficile.

 

« Dans le cadre de la proximité avec les populations, il faudrait que l’accès à l’escadron soit reprofilé. Pour des missions légères et d’équipes de renseignements en profondeur, il faudrait des engins à deux roues notamment des motos pour faciliter les déplacements. Au profit de la police et de l’escadron, nous souhaitons l’ouverture d’un commissariat à Bocanda et d’une brigade de gendarmerie dans le département de Kouassi-Kouassikro », a plaidé le porte-parole des forces de défense et de sécurité de Dimbokro.

 

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