Les affrontements entre une milice et l'armée congolaise au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont causé la mort de douze personnes, selon un bilan provisoire annoncé par l'armée mercredi.
"Le bilan partiel des combats entre les Maï-Maï Yakotumba et les FARDC (Forces armées de la RDC) est de douze morts: deux militaires FARDC, neuf Maï-Maï et un civil tué par balle perdue", a déclaré à l'AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de l'armée au Sud-Kivu.
"Nos éléments progressent vers le dernier verrou, la localité de Misisi. L'ennemi s'est retiré sur les collines qui surplombent cette localité" riche en minerais, a ajouté l'officier. "Quatre Maï-Maï ont été capturés et 5 armes lourdes récupérées".
En deux jours de combats à l'arme lourde et légère, les FARDC avaient reconnu avoir perdu vendredi le contrôle de quatre localités du territoire de Fizi, occupées par des miliciens Maï-Maï Yakotumba.
Les Maï-Maï sont des "groupes d’autodéfense" constitués sur une base essentiellement ethnique.
Pratiquement dépourvu d'infrastructures, le territoire de Fizi est une zone traditionnellement hostile au pouvoir de Kinshasa. Il a abrité pendant longtemps le maquis de Laurent-Désiré Kabila, qui avait fait tomber en 1997 le dictateur Mobutu Sese Seko.
Aujourd'hui, cette zone, où sont situées de nombreuses mines d'or, est le repaire des Maï-Maï Yakotumba, du nom d'un ancien officier de l'armée régulière qui s'est proclamé "général" et affirme vouloir chasser M. Kabila du pouvoir.
Certains experts soulignent de leur côté que cet ex-officier se contente surtout de contrôler divers trafics avec la Tanzanie à travers le lac Tanganyika, qui sert de frontière naturelle entre ce pays et la RDC.
La façade orientale de la RDC, particulièrement les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, est déchirée par des conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers depuis plus de vingt ans.
Des dizaines de groupes armés nationaux et étrangers s'y affrontent pour le contrôle des ressources minières de la région.
"Le bilan partiel des combats entre les Maï-Maï Yakotumba et les FARDC (Forces armées de la RDC) est de douze morts: deux militaires FARDC, neuf Maï-Maï et un civil tué par balle perdue", a déclaré à l'AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de l'armée au Sud-Kivu.
"Nos éléments progressent vers le dernier verrou, la localité de Misisi. L'ennemi s'est retiré sur les collines qui surplombent cette localité" riche en minerais, a ajouté l'officier. "Quatre Maï-Maï ont été capturés et 5 armes lourdes récupérées".
En deux jours de combats à l'arme lourde et légère, les FARDC avaient reconnu avoir perdu vendredi le contrôle de quatre localités du territoire de Fizi, occupées par des miliciens Maï-Maï Yakotumba. Les Maï-Maï sont des "groupes d’autodéfense" constitués sur une base essentiellement ethnique. Pratiquement dépourvu d'infrastructures, le territoire de Fizi est une zone traditionnellement hostile au pouvoir de Kinshasa. Il a abrité pendant longtemps le maquis de Laurent-Désiré Kabila, qui avait fait tomber en 1997 le dictateur Mobutu Sese Seko.
Aujourd'hui, cette zone, où sont situées de nombreuses mines d'or, est le repaire des Maï-Maï Yakotumba, du nom d'un ancien officier de l'armée régulière qui s'est proclamé "général" et affirme vouloir chasser M. Kabila du pouvoir. Certains experts soulignent de leur côté que cet ex-officier se contente surtout de contrôler divers trafics avec la Tanzanie à travers le lac Tanganyika, qui sert de frontière naturelle entre ce pays et la RDC.
La façade orientale de la RDC, particulièrement les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, est déchirée par des conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers depuis plus de vingt ans. Des dizaines de groupes armés nationaux et étrangers s'y affrontent pour le contrôle des ressources minières de la région.
RDC: douze personnes tuées dans les combats dans l'Est