Les candidats, qui ont suivi la formation dans le cadre du recensement général de la population et de l’habitat (rGPH), ne sont pas contents de l’Institut national de la statistique (Ins). Ils se sont retrouvés, hier, à la mairie d’Abobo, pour crier leur mécontntement.
« Nous sommes venus reclamer les 10.000 frs cfa que l’ins nous doit comme perdièm, après notre formation. C’est vrai, certains de nos camarades ont réçu leur part, entre le vendredi 28 et le dimanche 31 mars dernier. Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour donner la notre », se sont intérrogé certains candidats, qui étaient attroupés dans la cours de la mairie d’Abobo.
selon eux, après 10 jours de formation, ils devaient percevoir 10.000 frs cfa comme perdièm, soit 1000 fcfa par jour. Ils affirment, par ailleurs, avoir subi le test de selection de nuit, au lieu que ce soit de jour. Conséquence, plus de 400 candidats ont été déclarés forclos à cause de cette programmation tardive.
« Nous sommes deçus de l’Ins parce qu’il n’arrive pas à maitriser l’organisation même des futurs agents qui vont faire le travail. Quand à la formation, elle est théorique, donc beaucoup de candidats ne savent pas utiliser, les smatphones qui du reste sont insuffisants. Le travail est déjà baclé », ont-ils dit.
Réagissant à ces griefs, un membre du comité local du rgph, au sein de la mairie d’Abobo, a indiqué que ceux qui n’ont pas perçu leur argent n’ont pas de pièce d’identité. ou s’ils en ont, elles sont périmées. Il ajoute des cas d’ommission et de dédoublement de nom qui doivent être traités par l’Ins, avant de payer les perdiems. Et que sur 2.000 candidats, au niveau d’Abobo, 1.800 ont réçu leur argent. selon lui, il ne reste que 200 candidats.
Eddie Ané
(stagiaire)
Récensement général de la population et de l’habitat : les Agents d’Abobo dénoncent le cafouillage et réclament leur argent - Photo à titre d'illustration