Réconciliation et Cohésion sociale: La société civile veut jouer sa partition

La Convention de la société civile ivoirienne (CsCi), dirigée par sidiki Bakayoko, veut organiser un séminaire atelier autour du thème «sur le chemin de la réconciliation et de la cohésion sociale». la cérémonie de lancement cet événement a eu lieu le jeudi 23 janvier 2014, au siège de la chefferie d’Anoumabo, dans la commune de Marcory.

Au nom de sidiki Bakayoko, Arra daté Mathieu a expliqué que l’objectif général de ce séminaire atelier, prévu pour se tenir du 02 au 07 février 2014 à Abidjan, est d’inventorier les freins latents de la réconciliation nationale en vue d’y trouver des solutions.

«La CSCI entend donner une lecture de l’histoire sans faux-fuyant ni censure afin de dire les faits tels que vécus par les acteurs et envisager une plate- forme de propositions d’approches correctives ouvrant à la repentance, au pardon et à la réconciliation pour une paix durable», a-t-il ajouté. Cet atelier va regrouper les autorités coutumières et religieuses, les organisations professionnelles, syndicales, les OnG, etc, qui recevront l’appui de personnes ressources qui vont instruire les participants sur l’histoire de la Côte d’ivoire avant l’indépendance.

il s’agit de Bernard dadié, Jean Konan Banny, Amadou Koné, Amon tanoh lambert, Pierre Marie Koty, Henriete diabaté et bien d’autres personnalités. les séminaristes seront aussi instruits sur les mécanismes traditionnels de règlement des conflits, des méthodes traditionnelles de bonne gouvernance politique, économique et sociale, les concepts fondamentaux qui conditionnent la vie politique, etc.

Pour le président du comité scientifique, le Pr Kouakou n’guessan, la société civile, à travers ces assises, doit prendre sa part dans la résolution de la crise ivoirienne et jouer sa partition dans la réconciliation. le soutien de la chefferie traditionnelle à ce projet a été exprimé par le ministre rené diby. les partis politiques que sont le PdCi, le rdr et le FPi, à travers leurs représentants (le général Ouassénan Koné, diabaté seydou et Koffi dadié), ont tous apporté leur adhésion à cette initiative de la société civile.