Le directeur général de la Protection sociale, Idriss Traoré, a animé ce jeudi 25 juillet, une conférence de presse au Plateau.
Le recrutement dérogatoire des personnes en situation de handicap (Psh) à la Fonction publique obéit à un processus cohérent et à des conditions d’éligibilité transparentes. C’est la mise au point qu’a faite ce jeudi, le directeur de la Protection sociale, Idriss Traoré, lors d’une conférence de presse au cabinet du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale au Plateau.
Le collaborateur du ministre Pascal Kouakou Abinan a tenu à faire savoir aux journalistes que le recrutement dérogatoire des handicapés, qui a permis à ce jour d’intégrer 1095 Psh à la Fonction publique, est un processus auquel sont parties prenantes les ministères de l’Emploi et de la Protection sociale (Meps), de la Fonction publique et de l’Economie et des Finances, le secrétariat d’Etat au Budget et les organisations de personnes handicapées. Toutes les décisions qui en découlent sont le fruit des accords entre les entités citées plus haut dans le strict respect des critères de sélection.
Pour Idriss Traoré, les allégations véhiculées dans des médias faisant cas, entre autres, de découverte de faux diplômes et de handicaps non avérés, de racket des Psh par le Meps et de soupçons de corruption des présidents d’association, sont contraires à la réalité.
Sur les chiffres du recrutement dérogatoire de 2018, le directeur général de la Protection sociale a révélé que 1179 candidats ont postulé, 1098 ont été soumis à la visite médicale, 835 ont été déclarés aptes et 158 ont été recrutés à la Fonction publique.
Il a expliqué que des personnes peuvent être recalées parce qu’elles ont un handicap très lourd, qui ne leur permet vraiment pas de travailler, ou parce qu’elles ont un handicap léger, et donc sont capables de postuler par les canaux normaux de recrutement. Idriss Traoré a précisé que pour les personnes ayant un handicap lourd, des mécanismes ont été mis en place pour les orienter vers des secteurs d’activité adaptés.
GERMAIN GABO
Le ministre Pascal Abinan (au milieu) est venu apporter son soutien à Idriss Traoré au cours des échanges avec les journalistes