Un séminaire de réflexion sur le thème ‘’ les intellectuels et les transformations sociopolitiques en Côte d'Ivoire : des origines à nos jours » s’est tenu le vendredi 23 novembre dernier à l'immeuble carbone dans la commune de Cocody.
C'était une initiative qui ressemblait plus à un devoir de mémoire pour l' Ong panafricaine INADAF (Initiatives pour le Développement en Afrique), la Fondation Allemande Friedrich Naumann,le Laboratoire de Recherches et d'Etude Interdisciplinaire sur le Développement ( LABOREID) et la Révue Scientifique Cahiers Ivoiriens d'Etudes Comparées (CIEC).
Ce rendez-vous des œuvres de l'esprit, ‘’ du cogito’’ à réuni des professeurs d'universités, des Doctorants, des étudiants et la presse.
Avant d'ouvrir les travaux, Magloire N'Dehi, chargé de programmes de la fondation Friedrich Naumann, a souhaité la bienvenue à tous les participants pour leur intérêt à cette rencontre fondamentale pour la marche de la Démocratie.
S'appuyant sur une pensée de Max Weber, tirée de ‘’ le savant et le politique ‘’ il a invité, à terme, de trouver les limites et les complémentarités du politique et de l'intellectuel. Plusieurs panels ont meublé ce séminaire, parmi lesquels, ‘’Repenser l'intellectuel Africain’’ développé par Dr Konaté Ahmadou Siendou, professeur à l'université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Il a présenté l'intellectuel comme celui qui fait bon usage de son savoir. Ainsi, il a identifié l'intellectuel léttré et l'intellectuel illétré.
Selon son analyse, « avant 2011, les intellectuels étaient engagés dans leurs rôles de défense des libertés et des droits personnels et collectifs. Cependant après la crise de 2011, ceux-ci ont baissé les bras. » Il a conclu en disant que : « l'intellectuel a échoué ». Il est soutenu dans sa position par le professeur Jean Marie Kouakou, de l'université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Pour lui : « Les intellectuels ont renoncé à leurs devoirs. Laquelle situation traduit le réfus de la liberté. » Lui développait le thème :’’ intellectuels ou politiques ? ».
En 1944, a la conférence de Brazza, nacquit la démocratie en Afrique Noir avec les pensées de décolonisation. Les intellectuels qui ont un rôle important à jouer dans la transformation politique et sociale de la société sont parfois guidés par le politique.
Donald Gonli
Renforcement de la Démocratie : les intellectuels font le bilan de leurs contributions