L’Agence nationale de salubrité urbaine (ANASUR) a présenté, le 27 décembre, son dispositif de lutte contre les nuisances sonores, les ordures ménagères et les sachets plastiques, lors d’une visite de terrain avec la presse nationale.
Le centre d’appel de l’ANASUR, la brigade de salubrité urbaine, la décharge d’Akouédo et le système de ramassage des ordures ménagères sont les différentes composantes de ce dispositif qui a été renforcé à l’occasion des fêtes de fin d’année.
A commencer par le système de ramassage des ordures ménagères qui a été, aux dires du Directeur technique de l’ANASUR M. Nadro Felix, renforcé dans les 13 communes d’Abidjan, avec plusieurs camions de ramassage et de coffres à ordures.
Cette démarche est une réponse à l’augmentation des ordures ménagères de 3.500 à 3.800 tonnes/jour durant cette période de fête, occasionnant ainsi plus de 400 arrivées de camions à ordures à la décharge d’Akouédo au lieu de 350 arrivées les jours ordinaires, a expliqué M. Nadro.
Par ailleurs, la Brigade de Salubrité Urbaine a renforcé ses équipes, dans ses missions de sensibilisation et de répression à l’endroit de tous les contrevenants au décret du gouvernement N° 3013/327 du 22 mai 2013 portant interdiction de l’utilisation, de la production et de la commercialisation des sachets plastiques.
Lors d’une opération de sensibilisation dans la commune de Treichville, le Capitaine de police Ouattara Bamba, Commandant adjoint de ladite brigade a rapporté que depuis le début de leur mission le 10 novembre, environ 3.000 sachets plastiques ont été saisis dans des véhicules qui en transportaient.
Les personnes concernées par ces saisies ont été soumises à des paiements d’amendes tandis que les sachets confisqués seront soit détruits soit mis à la disposition de l’ADDR qui va les mettre à disposition des centres de transformation de sachets plastiques gérés par les ex-combattants réinsérés.
Comme bilan partiel, le Commandant Ouattara Bamba a déclaré que grâce au travail des 150 agents qu’il compte dans sa brigade, « certaines personnes ont compris l’intérêt de cette mesure d’interdire les sachets plastiques, cependant, il reste encore beaucoup à faire car il y a toujours de la résistance de la part des populations ». D’où la nécessité selon lui de profiter de l’affluence de ces temps de fêtes dans les commerces pour sensibiliser le plus de personnes possible.
En ce qui concerne les producteurs de sachets plastiques, il a fait savoir que leur contrôle est du ressort du CIAPOL (centre ivoirien anti-pollution) qui peut solliciter l’appui de la brigade de salubrité urbaine en cas de nécessité.
L’autre pan du dispositif opérationnel de l’ANASUR est son centre d’appel installé à son siège d’Abidjan-Cocody. Il enregistre une vingtaine d’appels par jour. Des plaintes la plus part du temps, portant essentiellement sur des nuisances sonores et celles créées par les ordures ménagères.
L’ANASUR se charge ensuite d’instruire la brigade de salubrité urbaine aux fins de sensibiliser les contrevenants. En cas de récidive, des mises en demeure suivies de saisis et d’amende sont appliqués aux contrevenants récalcitrants.
L’Agence nationale de salubrité urbaine (ANASUR) a présenté, le 27 décembre, son dispositif pour la Salubrité urbaine