A l’ouverture du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le vendredi 30 mai, à Accra, le président en exercice, John Dramani Mahama s’est dit préoccupé par l’instabilité dans le Nord du Mali. Et des agissements de Boko Haram.
En présence de Huit Chefs d’État (les Présidents du Nigeria, du Mali, de la Côte d' Ivoire, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Niger, du Burkina Faso et du Togo), le Président ghanéen a réaffirmé son engagement à lutter contre l’insécurité qui menace la paix dans la sous-région.
Face aux attaques répétées de Boko Haram accentué par l’enlèvement des lycéennes, il rétorque: « le terrorisme n'est pas seulement un problème pour l’Afrique de l’Ouest. C'est un problème mondial. Ignorer notre responsabilité en vue d’éradiquer le terrorisme, c'est risquer le potentiel économique et le développement de nos nations individuelles et celle de notre sous-région toute entière ».
Pour lui, le soutien des pays de la sous-région dans la résolution de la crise au Liberia et en Sierra Léone, doit être renouvelé pour résoudre l’insécurité qui prévaut au Nord du Mali et au Nord du Nigeria. Car, dira-t-il, « une action terroriste menée contre un État équivaut à une attaque perpétrée contre toute la communauté ouest-africaine ».
L’unité dans la collecte et le partage de l’information pour tous les pays de la sous-région doit être de mise face aux groupes terroristes et islamistes qui sévissent dans les pays voisins.
« Le Président ghanéen a également adressé ses sincères remerciements aux pays qui ont apporté de l’aide et de l’assistance dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, notamment la France, le Royaume-uni et les États-unis. Avant d’exhorter les chefs d'État des pays membres de la Cedeao, à n’abriter aucun groupe terroriste qui sévit contre un autre État de ladite communauté et d’accroître le contrôle au niveau de leurs frontières ».
Le président en exercice de la CEDEAO, John Dramani Mahama