Un atelier sur «l'intégration stratégique pour la sécurité maritime en Afrique» a ouvert ses portes, mardi à Abidjan, à l'initiative du Centre d'études stratégique pour l'Afrique (CESA) du département américain de la défense, de concert avec le gouvernement ivoirien.
Le ministre auprès du président de la République, chargé de la défense, Alain Richard Donwahi qui a ouvert les travaux de ce conclave, a salué cette initiative du CESA qui permettra « aux acteurs de sécurité du monde maritime de partager leurs expériences et corriger les éventuelles incohérences de leurs plans d'actions».
Selon M. Donwahi, pour relever les défis de la sécurité maritime, « il s'agit d'engager nos gouvernements dans la réforme du secteur de la sécurité où le volet de la menace maritime est une priorité ».
« A cet effet, nous devons renforcer nos capacités opérationnelles par l'acquisition de patrouilleurs, d'équipements conséquents dont la mutualisation permettra d'affirmer de manière dissuasive notre présence commune en mer», a-t-il proposé au nom du gouvernement ivoirien avant de souligner la nécessité de « l'harmonisation du cadre juridique devant permettre à nos États de traiter collectivement des actes de piraterie et de vols à main armée en mer».
Le ministre en charge de la défense, a, pour terminer, exhorté les auditeurs du CESA à prioriser également dans cette lutte contre l'insécurité maritime, le combat contre «la pauvreté endémique» des populations africaines malgré la richesse des espaces maritimes en «ressources diverses».
Cet atelier qui prendra fin vendredi prochain, sera essentiellement axé sur les « pratiques visant l'intégration stratégique des structures, des procédés et des lois que les pays africains doivent établir afin de traiter l'insécurité maritime».
PIGLB/ls/APA
Le ministre auprès du président de la République, chargé de la défense, Alain Richard Donwahi