Les membres de la commission centrale de la CEI ont entamé ce lundi 27 octobre 2014 à Yamoussoukro un séminaire de quatre jours pour s’imprégner des rudiments de l’administration électorale, de la planification stratégique et financière des processus électoraux ainsi que du contenu et de la mise en œuvre des différents systèmes électoraux.
Cette formation organisée sous l’égide de la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux dite « IFES », avec l’appui de l’USAID « permettra aux séminaristes de mieux connaître l’appareil électoral dans toutes ses composantes, son mode de fonctionnement, tant au niveau administratif que financier ainsi que la mise en œuvre pratique du système électoral choisi par notre pays », selon le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko, à l’ouverture des travaux.
Il s’est ensuite réjoui que « tous les partenaires ont partagé avec (la CEI), le souci de (la) voir réussir l’organisation l’an prochain, des élections dans un environnement apaisé, dont les résultats seront acceptés par tous ». Aux séminaristes, le Président de la CEI s’est dit « convaincu, qu’au sortir des présentes assises, (ils seront) davantage familiarisés avec l’administration électorale dans ses différents aspects tant dans son organisation que dans son fonctionnement, ainsi qu’avec notre système électoral ».
Ce qui devrait leur permettre d’accomplir « avec assurance la mission qui (les) attend et de surmonter nombre d’écueils ». Enfin il a rappelé que le « dialogue a permis de favoriser la présence au sein de la CEI, notamment, de la majorité politique, de l’opposition politique et de la société civile ». Et aussi, qu’un « nouveau projet modificatif (de la loi sur la CEI) est sur la table des députés (et) vise à renforcer la confiance et l’inclusivité au sein du de la CEI qui ne doit alors jamais être un champ de bataille politique ».
Au nom de l’USAID, Leah Kaplan, a réaffirmé que la « CEI est essentielle à la démocratie pluraliste ». Et qu’elle « se doit de créer les conditions de sa propre performance (qui) passe par le renforcement de capacité et des commissaires et du personnel technique ». C’est donc pourquoi, dit-elle, « L’USAID dans sa politique de recherche des voies et moyens de créer la stabilité politique a décidé d’apporter son soutien aux prochains scrutins».
L’USAID engage par conséquent « IFES et la CEI à davantage collaborer pour non seulement la réussite de l’élection présidentielle mais également en vue de créer les conditions d’une durabilité institutionnelle et faire de la CEI un organe de gestion de référence en Afrique Occidentale ». Pour elle, « la réussite de l’élection présidentielle n’est pas une option, mais une obligation pour la CEI et tout le peuple ivoirien ».
Enfin, elle a assuré « qu’aucun pays ne peut se passer de la solidarité internationale ». La CEI poursuivra dans les semaines à venir la formation de ses commissaires, des ses services techniques et de l’ensemble de son personnel.
Les membres de la commission centrale de la CEI